« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Sur le transhumanisme – autres comptes-rendus bibliographiques

Jean Boboc Transhumanisme decrypte

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« Le transhumanisme décrypté » –

Trois ouvrages récents peuvent nous aider à être informés de ce sujet. Le premier est celui du théologien orthodoxe Jean Boboc, prêtre à la cathédrale roumaine de Paris : Le Transhumanisme décrypté, éd. APOPSIX, Paris, 2017, déjà signalé sur ce site. Dans cet ouvrage presque exhaustif, l’auteur a réussi à explorer les recoins de l’idéologie et de l’illusion transhumaniste – travail considérable, remarquablement documenté. La présentation de l’état actuel de la question, du point de vue scientifique et juridique, rencontre, dans la deuxième partie du volume les principaux thèmes de l’anthropologie biblique et patristique, dont l’auteur est un spécialiste.

On lira avec le plus grand intérêt, dans les pages 412 et suivantes, la comparaison entre le projet transhumaniste – une amélioration indéfinie des capacités humaines – et le projet chrétien – la transfiguration de l’homme à la ressemblance de Dieu, ou déification. Rappelons que Père Jean Boboc est lui-même médecin, et particulièrement versé dans les questions actuelles liées globalement à la bioéthique. Avec compétence, il tire la sonnette d’alarme, pour que l’ambition « posthumanisme » n’aboutisse pas au cauchemar d’une humanité sans l’homme ! Il serait léger de ne voir dans le transhumanisme qu’une imposture et une illusion : l’auteur montre qu’il s’agit d’un gravissime et réel danger.

Xavier Dijon transhumanismeQu’est-ce que le transhumanisme ?

Le livre de Xavier Dijon, Le Transhumanisme, collection Que penser de… ? N°92, éditions jésuites, Namur, 2017, est bien utile ! En 116 pages, on lit une présentation claire et complète du sujet et une mise en relation de la problématique avec la foi chrétienne. Pour notre bonheur, un lexique d’une dizaine de pages vient au secours du lecteur égaré ! Après un exposé synthétique sur « le mouvement transhumaniste », on trouve plusieurs chapitres inspirés par le bon sens, portant sur « la relation de l’homme à sa nature », « la relation de l’homme à autrui », « la relation de l’homme à la chair de sa chair » et « la relation de l’homme à Dieu ». Et la conclusion a ce beau titre : « le goût de l’humain ». En effet, comme dans l’ouvrage présenté plus haut, le mouvement transhumaniste, qu’on aurait tort de sous-estimer, présente des risques sérieux, en particulier celui de l’absorption de l’humain par la technologie – l’homme devenu lui-même un « produit » de celle-ci.

« Résister au transhumanisme »

Tel est le titre du numéro 22, hors-série, de Famille chrétienne, volume passionnant qui explore les principales données et conséquences du sujet. La foi chrétienne apparaît comme l’adversaire principal de l’idéologie transhumanisme et de ses projets. La foi chrétienne est porteuse de la révélation biblique, qui est, non seulement la révélation de Dieu, mais la révélation de l’homme. Il est normal qu’elle conteste un projet qui, sous couleur d’augmenter l’homme et de la porter à la perfection, doit conduire au contraire à le déshumaniser. La robotisation, l’eugénisme, le marché de la vie humaine, le phantasme d’un prolongement indéfini de la vie, et d’autres perspectives alarmantes, n’autorisent pas à rester indifférent. On lira avec grand intérêt le chapitre « Ni homme ni femme, ni humain ni machine », p.68, qui aborde en particulier le rapport entre féminisme et transhumanisme ;

Il n’y a pas d’opposition à la science, dans la position chrétienne : celle-ci maintient seulement, simplement, constamment, que la science et la technologie soient au service de l’homme et de la Création. Être chrétien, c’est défendre l’homme, éventuellement contre l’homme – s’interposer, comme le fit le Christ. La science existe pour, et non contre l’homme. Le mérite du transhumanisme est, nous semble-t-il, d’obliger les tenants de la tradition biblique à tirer, des enseignements inspirés, des contre-propositions intéressantes et solides. Il nous oblige à scruter les desseins de Dieu. Il oblige également les chrétiens à se montrer capables de positions communes sur le terrain de l’actualité. Il ne s’agit pas seulement de « résister » au transhumanisme : l’Esprit saint veut nous inspirer des propositions sérieuses et convaincantes. Ce petit volume d’une centaine de pages offre des réponses chrétiennes.