« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Pourquoi est-il si difficile de s’humilier ?

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L’humilité –

Saint Jean Climaque écrit que définir ou décrire l’humilité est impossible à qui n’est pas humble (Échelle sainte, 25) : « L’humilité est une grâce ineffable dans l’âme, dont le nom n’est connu que de ceux qui l’ont appris par expérience ». Les saints l’évoquent souvent négativement, comme la vertu qu’ils n’ont pas et qu’ils ne connaissent que par son absence. Le même Père dit que l’humilité n’est connue que par l’union au Christ Dieu qui nous appelle à l’apprendre de lui (Matthieu 11, 29). Dieu seul est humble par nature ; l’homme peut le devenir par divinisation ! Elle est la conscience d’être un néant devant Dieu.

Difficile de s’humilier…

Il y a plusieurs raisons à cela : l’orgueil, qui ne peut reconnaître d’autre dieu que lui-même ; la peur de la mort, qui nous fait tenir à nos illusions d’exister ; l’insensibilité à l’amour du Christ, qui nous rend ignorant de sa voie. S’humilier serait un suprême renoncement : se reconnaître poussière devant le Créateur – mais cela ne dépend pas de notre seule résolution. Nous redoutons la mort plus que tout, plus que la souffrance elle-même, parce que notre existence est, comme celle des animaux, gouvernée par l’instinct de conservation : il nous faudrait apprendre à affronter la mort, ce qui ne dépend pas non plus d’une bonne résolution. Nous n’avons généralement d’amour que pour nous-mêmes, et l’amour pour Dieu ne se décide pas. Plus qu’un acte de notre seule volonté, le désir d’apprendre de Dieu son humilité et son amour peut devenir le cœur de notre prière, c’est-à-dire du premier acte juste.

Que nous conduise l’Esprit de sainteté !

« Je sens, dites-vous, une douleur de mort… celle de mon ego qui ne veut pas mourir et laisser la place libre au Seigneur… » – Nous avons peur de la mort. Plus nous devenons chrétiens, moins nous avons peur de la mort et plus l’humilité nous est accessible. Glorifions la Résurrection, et nous trouverons le chemin de l’humilité : Gloire à ta divine Résurrection, Seigneur Jésus, gloire à toi ! – Mettons autrui plus haut que nous en glorifiant Dieu pour lui : Gloire à toi pour ton serviteur (ta servante) N…, Seigneur, gloire à toi ! – Recevons toutes les humiliations avec joie, en rendant grâce à Dieu qui veut ainsi nous purifier de l’orgueil. – Confessons nos péchés le plus souvent possible, c’est-à-dire reconnaissons nos torts et humilions-nous devant Dieu. – Demandons fréquemment pardon à autrui, ce qui revient à nous faire petits et à nous humilier devant lui. – Lisons continuellement le saint Évangile, École de l’humilité divine, et la vie des saints orthodoxes qui donnent l’exemple de l’union à l’humble Seigneur de gloire !

> icône de St Jean Climaque