« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Christ est ressuscité ! Une homélie de Père Grégoire Bertrand-Hardy

DESCENTE AUX ENFERS

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L’archiprêtre Grégoire, endormi le 24 mai 2006, fonda en octobre 1977 la paroisse Saint-Germain-et-saint-Cloud à Louveciennes, avec son épouse Odile et quelques amis qui sont pour la plupart toujours présents dans la communauté. Voici une homélie que nous avons retrouvée de lui.

« En vérité, Il est ressuscité ! », nous répondrons-nous les uns aux autres au cours de la liturgie pascale et après cela pendant tout le temps pascal.

Qu’est-ce que cela veut dire ?  – que le Fils de l’Homme,  le Fils de Dieu, ayant revêtu notre nature blessée à mort par le péché, a, par sa mort, vaincu la mort. « Premier-né d’entre les morts » (Col.1, 18), le Christ ressuscité, homme vraiment libéré et ressuscité, a le premier réalisé notre vocation : la déification. « Dieu est devenu homme, pour que l’homme devienne Dieu ».

Il l’a fait à travers les souffrances, la Passion, la mort et la descente aux enfers, ainsi que nous montre l’icône de la Résurrection. C’est également le chemin du chrétien car, comme le dit saint Paul, « quoique vivants, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit, elle aussi, manifestée dans notre chair mortelle » (2 Co. 4,11).

Dans toutes les difficultés de notre vie, les épreuves, la maladie et même dans la non-réussite apparente et l’aridité de notre vie spirituelle, n’oublions pas note but glorieux qui s’accomplit dans le silence : notre Pâque, notre passage, est préparée par la Pâque du Seigneur. Mais nous sommes également, et tout autant, les témoins de la Résurrection devant le monde convulsif où nous vivons, devant tous nos frères et sœurs humains qui cherchent, souvent sans le savoir, le sens de leur humanité.

Être les témoins de la Résurrection est de notre responsabilité au sein de l’Église Épouse du Christ. Pour cela, vivons dans l’Esprit saint, l’Esprit du Christ : par Lui la fête de Pâques, Solennité des solennités, n’est pas un mémorial, une histoire ancienne que l’on raconte, mais l’actualisation même de l’évènement au-delà de tous les évènements, la réalisation aujourd’hui même dans notre vie terrestre de l’absolue Nouveauté.

C’est pourquoi, en  cette nuit de la Résurrection, nuit plus lumineuse que le jour, nous chantons avec une telle joie :

« C’est le jour de la Résurrection, peuples, rayonnons de joie ! C’est la Pâque, la Pâque du Seigneur ! De la mort à la vie, de la terre au ciel, Christ Dieu nous a menés ; chantons l’hymne de victoire : Christ est ressuscité des morts : Alléluia ! »