« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La Résurrection : une doctrine ?

Les myrrophores

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Le fait

La résurrection du Christ, Fils de Dieu et Fils de l’Homme et Roi d’Israël, est un évènement qui structure l’Histoire universelle : en entrant volontairement dans la mort par amour pour autrui, le Christ a ouvert la voie à la grande liberté. Plus rien dans le monde n’est comme auparavant. L’Église affirme des faits, des actes divins : l’Incarnation, la Résurrection, l’Exaltation du Fils à la Droite paternelle, la Descente glorieuse de l’Esprit. Une nuée de témoins, à commencer par les femmes myrrophores, Marie-Madeleine, la Mère de Dieu, ainsi que les Apôtres, les pèlerins d’Emmaüs, atteste l’entrée corporelle du Dieu fait Homme dans la Vie, après avoir terrassé la mort. L’Église peut se définir comme la communauté qui affirme : « le Christ est vraiment ressuscité ! »

La doctrine

Elle se déduit du fait. Elle développe toutes les conséquences de la Résurrection pour l’homme et pour la création tout entière. Pour l’Église et pour la société civile, pour la culture, celles-ci sont incalculables. La Résurrection est principalement la manifestation de l’amour de Dieu pour son peuple et pour l’humanité entière, ainsi que pour toutes les créatures. L’existence humaine se voit libérée de la peur de la mort, de toutes les formes que prend l’angoisse de mort. Le Christ étant ressuscité, et le pouvoir de la mort étant aboli, les baptisés participent à un mode de vie nouveau, par la grâce du saint baptême, en premier lieu, par l’eucharistie et par l’ensemble des sacrements qui, tous, sont porteurs de la puissance de la Résurrection.

La peur de la mort

Les chrétiens, dès les premiers temps de l’Église, et surtout après la descente du saint Esprit, à la Pentecôte, se caractérisent par le fait qu’ils n’ont pas peur de la mort. Les martyrs de tous les temps attestent cette liberté charismatique. Ils sont les témoins de la Résurrection. Ils affrontent les pouvoirs de ce monde – qui, de tous temps, utilisent tous cette peur pour dominer et asservir les peuples – sans redouter ce qu’ils peuvent avoir à supporter de leur part – la torture et l’exécution.

L’amour pour les ennemis

La victoire sur la peur de la mort se manifeste surtout par le triomphe de l’amour de Dieu dans la communauté des baptisés et dans le monde ; tout particulièrement, la capacité d’aimer ses ennemis – ceux qui les haïssent et veulent leur souffrance et leur mort – montrent que la mort a perdu son pouvoir. À la tyrannie de la mort sur les consciences – et même sur les créatures non douées de raison – succède le Royaume de Dieu où ne s’exerce aucun pouvoir puisque le nerf de toute domination a été extirpé. La mission des chrétiens est de montrer par leur exemple encore plus que par leurs paroles la vérité de la Résurrection.

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