« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Le secret de la confession

confession orthodoxe

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Absolu –

Évêques et prêtres sont rigoureusement tenus au secret de la confession. Certains ont été soumis à des pressions, démis de leur charge, torturés ou même tués : ils n’ont pas dénoncé les pénitents. Si une telle trahison était commise, le ministre en question pourrait être interdit définitivement. L’Église, sans être complice des fautes, est le lieu où l’on est accueilli sans jugement, et où le manteau de la charité peut couvrir les fautes. Elle est le refuge des pécheurs, et l’hôpital des malades de l’âme. Le Père céleste y accueille ses enfants souillés par leurs péchés et leurs crimes. Le confesseur est un avocat devant Dieu et devant les hommes ; il plaide pour la personne sans défense et sans excuse. Il ne peut rien faire de ce qui a été avoué ; il jeûne et prie pour la personne, pour sa conversion et son salut – et pour le soulagement des victimes.

Le pénitent

Lui aussi doit faire preuve de discrétion. Il ne révèle pas ce que le confesseur lui a dit, la pénitence qui a pu lui être donnée, qui ne concernent que lui. Et celui qui vient au sacrement du repentir et du pardon, ne nomme pas les personnes impliquées dans son péché, et ne se plaint pas d’elles. Il libère sa conscience, révélant quelquefois l’inavouable, et sachant que cet aveu ne sera utilisé ni contre lui ni contre quiconque. Il attend le pardon, une médecine spirituelle, souvent un conseil, qui le conduiront au repentir. C’est un secret entre le Seigneur et lui, où nul ne s’interpose. Suivant saint Ambroise de Milan (De la Pénitence), celui qui écoute la confession, considère le péché avoué comme le sien, se sent solidaire du pécheur.

La justice civile ?

Elle n’est pas, à priori, compétente pour des chrétiens, responsables des engagements pris au saint baptême devant Dieu seul (Ps 50). L’Église est l’instance de la justice et de la miséricorde divines. Aussi les chrétiens ne doivent-ils pas avoir entre eux de procès civil : ils présentent leurs différends devant l’Évêque ou le Prêtre. S’ils vont devant la justice des hommes, c’est qu’a échoué la réconciliation avec Dieu et avec les frères.

Le coupable, pour éviter, par exemple, qu’un autre soit condamné à sa place, peut être invité à se dénoncer lui-même d’abord aux évêques puis seulement aux autorités civiles. Mais personne ne peut le livrer à ces instances. S’il refuse, sa conscience est devant Dieu ; il ajoute un péché à un autre. Par le ministère du prophète Nathan, le roi David vit son péché et fit pénitence pour sa double faute (2 Sa. 12, 1-15). Notre Seigneur et Dieu Jésus Christ choisit de payer pour les pécheurs au lieu de les dénoncer ; Il donna sa vie pour eux, plutôt que de les punir.