« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La célébration liturgique 2 : des précisions !

Liturgie orthodoxe

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L’Assemblée

L’Assemblée est définie, non par le Peuple seul (se tenant chez lui dans la nef de l’église), mais par l’épiscopat, la prêtrise, le diaconat et les diverses formes ministérielles, notamment : sous-diacres, acolytes, lecteurs, chantres, et le Peuple royal. L’Assemblée est la totalité de l’Église réunie sous la tête invisible du Christ qui la préside. Son unité est donc une unité hiérarchique, c’est-à-dire exprimant un « ordre sacré » et liturgique (verticalité de la Croix, inégalité de fonction), en fait le caractère organique du corps du Christ. Simultanément, elle est l’unité fraternelle de personnes en communion (horizontalité, égalité de responsabilité).

Le chant des fidèles

Le Peuple est « responsable » (de même famille que « répondre ») d’intervenir dans la célébration de la divine liturgie (qui est bien une co célébration de tous les baptisés) de la façon suivante : il chante les Antiennes du début (« Mon âme bénit le Seigneur ! Tu es béni, Seigneur ! »), les tropaires (des patrons de la Paroisse, notamment et tropaire de la Fête, si possible), les hymnes (Grande doxologie concluant matines, Notre-Père, Symbole de la Foi, ainsi que toutes les réponses : la réponse au prokimenon, mais surtout « Amen ! », « Kyrie eleison ! », « Alléluia ! ». Certaines réponses sont, non pas chantées, mais affirmées, par exemple le triple « Amen ! » qui suit la consécration des Dons.

Le chant au chœur

Les chantres assument certaines parties précises, par exemple les Béatitudes (texte de l’Évangile qui est à écouter par tous), le Chérubikon (chant de la grande entrée : « Mystiquement représentant les chérubins »), « Nous te prions » (au moment de l’épiclèse). Ils chantent les parties (versets de répons) qui doivent être reprises par le Peuple : ils veillent, par amour fraternel et par esprit de service, à la hauteur de la note, de façon à ce qu’elle puisse être facilement reprise par les fidèles. De même, les gestes du préchantre invitant ceux-ci à intervenir doivent être, bien sûr, visibles de tous, clairs et incitatifs ! Un chantre ou lecteur chante les textes bibliques et ceux des lettres (épîtres) apostoliques. Tout contribue à ce que le Peuple assure son ministère de discernement et de ratification.

Le chant à l’autel

Évêques ou, en leur absence, prêtres, chantent les bénédictions (« Paix à tous ! »), les prières de l’offrande (anaphore) et les paroles consécratoires. Les chantres et le Peuple leur répondent selon leur rôle. Les diacres chantent les monitions (« Sagesse ! Soyons attentifs ! ») et, surtout, le saint Évangile. Les serviteurs de l’autel également sont conscients que leur chant détermine les réponses des chantres et du Peuple : les finales (sur une note ou sur deux notes) doivent pouvoir être reprises à une hauteur facile pour tous les célébrants que sont les membres de l’Assemblée, si la structure des offices liturgiques est bien celle du chant alterné et responsorial. Dans le sanctuaire, tous chantent ce qui est à chanter par toute l’Assemblée.