« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La non-violence

8 M Saint Jean Baptiste Victor  2007 - Copie

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La violence des prophètes –

Le Christ a dans le saint Évangile des paroles violentes, dignes des prophètes qui l’ont précédé, ou du dernier des prophètes, son saint Précurseur le Baptiste Jean. Des paroles un peu dures ou paradoxales ont bien souvent la vertu de réveiller ceux qui somnolent ! Il a chassé également avec vigueur les marchands du Temple, par un geste significatif : souvent les saints font des signes pour se faire comprendre. Sa parole est un glaive acéré, une parole paradoxale, occasion de chute pour les uns et de relèvement pour les autres. L’Évangile contient cette parole incontournable, décisive et, en ce sens, violente.

Le refus de la violence

Le Christ a refusé d’user de la violence de ce monde, notamment des armes que ses disciples voulaient prendre pour le défendre. Il a refusé d’être un chef et un roi de ce monde, et de gouverner par la puissance des armes et par la guerre. Il a clairement pris position à ce sujet. Contemplons le Seigneur devant Pilate. Il a choisi de proposer la violence du combat spirituel, la guerre invisible, celle que mènent les anges et toutes les puissances célestes, dont Il est le roi, le Seigneur Sabbaoth, le Seigneur des armées célestes. Il est roi, le Roi de la paix, le Seigneur de ce Royaume qui n’est pas d’ici tout en étant accessible ici-bas.

Le combat

Le combat est d’abord, le Christ et ses disciples l’enseignent par la parole et le montrent par l’exemple, un combat contre Satan et ses « légions ». Il est un combat contre soi-même, par le renoncement à soi et le sacrifice de sa propre vie pour l’amour d’autrui. La violence évangélique s’adresse à la mort sous toutes ses formes ; c’est une lutte à mort contre le péché mortifère. Les saints font violence à l’amour égoïste de soi, et aux passions qui en découlent.

La non-violence

La non-violence évangélique est une non-violence active, manifestée par l’amour à l’égard des ennemis c’est-à-dire ceux par qui l’on souffre violence. Elle a une force extraordinaire : celle du renoncement. Nous ne nous rendons pas compte de l’énergie que dégage celui qui se fait violence à lui-même – violence du renoncement… Le Christ et ses disciples ne subissent pas passivement la violence et la persécution. Ils choisissent librement d’opposer à la violence de la haine la violence de l’amour, l’amour de la victime pour le bourreau. La Croix est une violence faite à la mort, à la guerre, et à toutes les injustices. La douceur même dont parle le Christ dans les Béatitudes est une violence faite à la violence. Le fait que le Christ choisisse la Croix le met à part de toute attitude de passivité : le Christ et ses disciples ne subissent rien. Ils choisissent d’assumer le choc de la violence pour y mettre un terme. Seule la douceur et l’humilité peuvent mettre à mort la mort. La non-violence évangélique ne tend pas à imposer quoi que ce soit à qui que ce soit : elle désamorce à sa racine l’œuvre du Malin.