« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La sainte Rencontre

Sainte Rencontre

Partagez :

L’ancien et le nouveau –

« La présentation du Christ au Temple est fêtée le quarantième jour après sa naissance, le 2 février. Cette fête est appelée également Présentation du Christ au Temple. La sainte Rencontre se situe à Jérusalem. Sur l’icône, deux groupes de deux personnages se font face dans une attitude de rencontre et de dialogue. Jésus enfant est le lien et le sujet qui les unit ; d’un côté Joseph et Marie, de l’autre le vieillard Siméon et la prophétesse Anne. C’est la rencontre entre l’Ancien et le Nouveau Testament, entre Jésus et son peuple, dans le Saint des Saints du Temple, lieu de la présence divine.

La Vierge Marie avance, ses mains voilées en geste d’offrande car elle donne son Fils, lui l’Auteur de la Loi. Joseph apporte un couple de tourterelles. La tradition les interprète comme les symboles de l’Ancien et du Nouveau Testament.

L’attente de l’humanité

Le vieillard Siméon ne porte pas les vêtements du Grand Prêtre. Il cache ses mains pour recevoir l’enfant. C’est l’Esprit Saint qui repose sur Siméon qui le pousse aujourd’hui à venir au Temple pour recevoir dans ses bras l’Enfant-Emmanuel, Verbe de Dieu incarné. Siméon qui symbolise l’humanité, reçoit Dieu dans ses bras, purifié par le Christ lui-même qui a la puissance d’enlever toute souillure.

L’attente d’Israël

La prophétesse Anne âgée et veuve, ne s’écarte pas du Temple. Elle est par avance le témoin de la Lumière, témoin de la Résurrection du Christ. Elle annonce la « Bonne Nouvelle » de la Rédemption au peuple (comme le feront Marie Madeleine et les Myrhophores). A ceux qui ‘attendaient la libération de Jérusalem, elle parle de l’Enfant’. Elle le montre par son doigt tendu.

L’Agneau immolé

Le Fils de Dieu est porté solennellement dans le Temple et se trouve dans le Saint des Saints. Il est l’Agneau de Dieu apporté au sacrifice. Jésus est la victime sans tache, pure, innocente. Il passe des bras de Marie aux bras de Siméon rayonnant de joie.

Jésus est aussi le prêtre sacrificateur, il est à la fois l’holocauste et le prêtre. Comme le dit la prière : ‘Tu es Celui qui offre et qui est offert, Celui qui reçoit et qui est distribué, ô Christ notre Dieu’. »

> Rédigé par le diacre Henri – paroisse de Nîmes