« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Dimanche du Fils prodigue, évangile du Triode (n. trad.) : Luc 15, 11-32.

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Propylées de la joie –

L’évangile du Fils prodigue est immense. Nous n’en dégageons que de minuscules miettes, tant il est riche. Aujourd’hui, écoutons quel message le Sauveur Jésus Christ nous adresse en ce temps de pré carême. Il nous semble qu’Il nous dit que la promesse du saint et grand Carême est la joie, l’allégresse, l’exultation des pécheurs pardonnés, des justes et des saints. Le Christ en son Église prêche la conversion en vue de la joie ; Il dit Lui-même qu’Il est venu dans le monde pour que les hommes aient part à sa joie et que leur joie soit parfaite (Jean 17). Le temps du Carême est à comprendre comme préparation à la fête. Les signes en sont donnés ici : l’impatience paternelle – « vite ! » – est magnifique ! Dieu qui est si patient avec nous ses enfants, est impatient de nous voir à la place qui nous revient, celle de fils et de filles. Divine impatience !

La rééducation du fils

La joie qui est promise est la joie du Fils et des fils ; elle n’est pas anonyme ou impersonnelle ; elle est celle de ceux dont le Père connaît le nom, qui sont de la maison de Dieu et qui s’y trouvent bien. Vêtements de fête pour celui qui est débraillé, anneau pour celui qui a perdu sa dignité, chaussures aux pieds de celui qui revient de loin, banquet pour celui qui a faim, danses pour réapprendre à marcher, musique pour rééduquer l’oreille au chant des anges : tous ces signes festifs, ces signes finalement liturgiques, sont déjà préparés par le Père en ce début de Carême. Le repentir lui-même, qui est la nausée du péché, et qui nous fait reconnaître devant le Père que nous avons péché contre lui, est orienté vers la joie.

La joie de la miséricorde

La pénitence, la conversion, le repentir n’ont pas de fin en eux-mêmes. Ils existent comme portes de l’allégresse. Et cette allégresse a comme source principale la révélation de la tendresse divine et de la miséricorde du Père. Le repentir ouvre à l’exultation parce qu’il initie à une miséricorde et à une tendresse dont nous n’avons même pas idée. Puissions-nous entendre nous aussi cette parole : « entre dans la joie de ton Seigneur et de ton Père ! »

(Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie »,  dimanche 24 février)