« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Évangile du 10ème dimanche après la Croix : Luc 10, 25-37.

saint Jean dAlexandrie

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Miséricorde divine –

À l’approche du carême de Noël, le thème principal du temps liturgique est celui de la miséricorde. Il est exprimé par la mémoire de grands saints confesseurs de la vraie foi, qui ont justement reçu de la Tradition le surnom de « miséricordieux » : saint Martin de Tours, fêté le 11 novembre, et saint Jean d’Alexandrie le 12. Les textes évangéliques prononcés ces dimanches se rapportent au mystère de la miséricorde divine : le mauvais Riche est précisément celui qui ne fait pas miséricorde au pauvre qui se trouve à sa porte ; et le bon Samaritain est donné par Dieu Lui-même en exemple : « Va, dit le Seigneur, et, toi aussi, tu feras de même ! ».

Théophanie de l’amour

Bien plus, l’évènement même de la naissance humaine de Dieu conçu par la Vierge et l’Esprit, Puissance du Père, est essentiellement une théophanie, la manifestation de la miséricorde et de la bienveillance divines parmi les hommes. De dimanche en dimanche, ayons à cœur, avec nos enfants, de nous pénétrer de cet exemple divin : en le suivant, nous rayonnerons autour de nous la lumière céleste. En effet, la philanthropie chrétienne n’est pas le simple moralisme de celui qui trouve à se contenter des bonnes actions qu’il accomplit au quotidien. Notre but n’est pas de nous donner bonne conscience par la conformité avec une loi religieuse ou sociale.

L’obéissance au Maître

La philanthropie chrétienne découle de la parole de notre Maître. Nous sommes des disciples de Jésus Christ vrai Dieu et vrai Homme, le Messie d’Israël, le Seigneur, Adonaï devenu homme, et nous écoutons sa parole : « fais ceci… » Le Sauveur Jésus Christ utilise souvent le verbe faire. La vie de disciple obéit, non pas à une doctrine ou à une idéologie, mais essentiellement au Maître. Nous vivons par l’écoute : écouter, le mot clé de la tradition biblique, regarder et faire sont les piliers de l’enseignement évangélique. Le disciple, en bon apprenti, entend et surtout écoute la parole du Maître

« Écoute, Israël ! »

« Tenons-nous bien ! Soyons attentifs ! Écoutons le saint Évangile ! », proclame le diacre. Tout le culte biblique et ecclésial revient à écouter, à assimiler, à mémoriser et à restituer le message divin sous forme de témoignage oral et de comportement. Le Seigneur vient dans le monde et Il enseigne à ceux qui l’écoutent et qui le suivent le comportement divin qu’inspire l’amour. Le temps de l’Avent, préparation à la glorieuse Nativité du Fils de Dieu, est un temps pour s’exercer à nous comporter suivant l’enseignement du Maître et son exemple. Nous et nos enfants, nous comprendrons mieux ce que veut dire la parole divine que transmettent les chœurs angéliques : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! Paix sur la terre ! Bienveillance parmi les hommes ! »

Le programme social de l’Évangile

Dans la société civile et dans la Création tout entière, Dieu se manifeste comme le Miséricordieux par excellence et Il invite les hommes à suivre son exemple : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux ! » ; fais comme fait le Bon Samaritain ; agis divinement et tu contribueras à humaniser le monde des hommes ! La morale sociale des chrétiens, aussi loin de défendre un ordre moral que de le détruire, politique de droite ni de gauche, introduit dans le monde l’amour de Dieu et l’amour de l’homme.

(Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », dimanche 10 novembre 2019)
> icône de saint Jean d’Alexandrie