« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Évangile du 7ème dimanche après la Croix : Luc 8, 41-56.

hemorroisse

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Présence et puissance –

Tous ces dimanches d’octobre annoncent la puissance divine du Christ. Nous renouvelons toute l’image que nous nous faisons en général de la Divinité. La question de Dieu se pose à notre époque en terme, non de sens, mais de présence et de puissance. Dieu se rend présent au milieu de son peuple et de l’humanité tout entière : présent à Naïn,  présent à Gadara, présent comme parole séminale prête à germer, présent comme puissance compatissante prête à guérir, à exorciser, à ressusciter. Le Christ, c’est Dieu présent concrètement dans le monde par le saint Esprit.

Notre image de la Divinité

L’image que nous avons de la Divinité ne peut plus être celle d’un dieu lointain et froid ; elle ne peut plus être celle d’une divinité vengeresse et terrifiante. La peur des châtiments et de l’enfer ne conduit plus les hommes à l’Église. Certes, ils se trompent s’ils oublient qu’ils auront à rendre compte de leur vie devant leur Seigneur. Mais ce qui attire dans la Divinité c’est sa bonté, sa sagesse, son humilité et sa douceur. Le Verbe incarné, tel qu’Il se montre dans les textes évangéliques, restaure dans notre conscience l’image paradisiaque de Dieu, et Il restaure également l’image paradisiaque de l’homme et de sa relation avec Dieu. Nous sommes faits pour le dialogue avec Dieu et pour jouir de sa bonté.

Sans père ni mère

Le Fils de Dieu, nous montre, par tout son comportement parmi nous, un visage paternel, car celui qui voit le fils voit le père. À notre époque où, dans la société civile et sa culture, l’image paternelle s’estompe, et où se multiplient des enfants sans père ni mère, le témoignage du Fils de Dieu parmi nous est d’une immense richesse. Tu ne connaîtras peut-être jamais ton père parce que tu fus conçu ou porté artificiellement, mais tu as un père immortel. Porté par assistance médicale, tu ne peux savoir qui t’a engendré ; bientôt « papa » et « maman » ne voudront rien dire ; bientôt,  si ce n’est aujourd’hui, le mot famille sortira du vocabulaire. Mais le Fils de Dieu et Fils de l’Homme te révèle de qui tu es le fils ou la fille.

Révélation du Père

C’est pourquoi le sacrement du baptême a pris ces derniers temps une importance tout nouvelle : par le baptême, le nouveau-né ou l’adolescent contemporains sont affiliés au Père céleste, celui que tous peuvent appeler « notre Père », et ils trouvent une mère dans l’Église. La paternité et la maternité se manifestent par la puissance de l’amour. La présence du Verbe dans le monde irradie les énergies incréées que communique le saint Esprit. Cette femme aujourd’hui le touche et Lui-même sent la grâce qui est dans son corps émaner vers elle qu’Il appelle « ma fille ». Une fillette de douze ans vient de mourir, et Lui-même lui donne paternellement la vie par la douceur de sa voix qui l’appelle « petite enfant ». Ainsi la Consolation vient dans le monde par la révélation que fait le Fils de la tendresse paternelle du Père.

(Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », dimanche 27 octobre)
> fresque de l’Hémorroïsse et de Jaïre