« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Neuvième dimanche après la Croix : Luc 10, 25-37 – le Samaritain

icône du bon samaritain

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La bonne question

« Que dois-je faire pour avoir la vie éternelle ? » Bonne question ! Beaucoup d’hommes, beaucoup de chrétiens, ne se la posent pas. N’oublions pas que la vie que nous menons prépare la vie future, la vie après la vie, une éternité avec ou – horrible à penser ! – sans Dieu. Le temps de préparation à Noël oriente notre esprit vers des sujets très intéressants. Nos enfants eux-mêmes, élevés souvent dans le seul projet de devenir de bons petits consommateurs, des clients plus ou moins satisfaisants du système matérialiste, n’ont pas le loisir de penser à la vie future, enjeu véritable pourtant de l’instruction et de l’éducation.

La réponse du Seigneur

À cette question, preuve de la maturité de l’homme, le Seigneur répond en venant dans le monde pour y donner le grand signe du Royaume : celui de la miséricorde. Il est facile d’interpréter le Samaritain de la parabole comme une figure du Sauveur, quoique Jésus soit aussi juif qu’on peut l’être. Il vient dans le monde comme un étranger. Il est compatissant : son cœur se serre devant la souffrance des hommes. Il instaure les sacrements, par les signes du vin et de l’huile, actes divino humains par où la grâce divine et incréée pénètre chez les hommes, à l’intérieur même de l’humanité, touchant le corps et l’âme à la fois.

Présence du Christ par les sacrements

Par les sacrements du Christ, le Royaume de Dieu vient dans le royaume des hommes. Nous pourrions, en ce temps béni de préparation à Noël, être plus attentifs, nous et nos  enfants, à cette présence du Sauveur par les sacrements : la grande Onction, la Pénitence, et surtout l’Eucharistie. Paroissiens, demandons à nos prêtres de célébrer fréquemment ces sacrements, notamment l’Onction qui dérive directement de l’évangile de ce jour. Pensons encore que Jésus le voyageur et le visiteur du monde des hommes assume le souffrant et le confie à l’Église, cette hôtellerie dont il est question ici. L’Église : une hôtellerie ? un hôpital ? un refuge pour les délaissés ? L’Église : havre des naufragés, repos des exténués, soulagement des blessés de la vie ? Quelle bonne nouvelle !

Le Christ vient et viendra

C’est ainsi que le Messie répond à la question : comment hériter la vie éternelle ? – Sois actif dans l’Eglise ; aide l’Église à servir les hommes ; sers dans l’Eglise pour qu’elle soit le sacrement du Royaume. Le Seigneur Dieu vient encore dans le monde pour payer la rançon de l’homme, et nous savons qu’Il la paye de son propre sang. Le Seigneur annonce sa deuxième et glorieuse venue. Il est venu, Il vient, et il reviendra, non plus sous le masque du Samaritain et de l’étranger, mais avec gloire. Développons cela avec nos enfants.

La miséricorde au cœur de l’Avent

Montrons que la miséricorde est le message principal de l’Avent. De grands saints l’illustrent : Martin de Tours (11.11), bien nommé le Miséricordieux, Jean, Patriarche d’Alexandrie (12.11), également Miséricordieux, Jean Chrysostome (13.12), le pasteur exemplaire, Nicolas de Myre (5.12), véritable icône du Messie de miséricorde. Et en ce temps nous pouvons pratiquer, pour nos enfants et pour nous-mêmes, l’aumône et la générosité. Pourquoi ? – pour connaître par expérience ce que veut dire le Christ dans sa réponse au légiste, et goûter dès maintenant la vie éternelle, l’inépuisable et éternelle miséricorde divine !

(Radio Notre-Dame, « Lumière de l’Orthodoxie », 12 novembre 2017)