« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Septième dimanche après la Pentecôte : Matt 9, 27-35.

ST PAUL

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Le concours des Personnes divines –

En ce dimanche, nous admirons à nouveau combien le Sauveur Jésus manifeste la bonté paternelle à l’égard des hommes. Le Fils de Dieu, comme nous l’avons déjà dit, mais nous y insistons, est venu, vient et viendra dans le monde pour faire connaître son Père qui est notre Père. Tout ce qu’Il fait, c’est le Père qui le fait également par le saint Esprit. Les actes du Verbe fait homme sont les actes de l’unique Dieu : Père, Fils et saint Esprit. Les théologiens mystiques de notre Église glorifient l’unité de volonté en Dieu, l’unité d’action, l’unité de pensée. Dès le principe de la Création, nous le voyons : le Père, le Fils et l’Esprit agissent de concert, dans une volonté unique, pour faire exister ce qui n’existait pas.

Jésus n’est pas un magicien

Aujourd’hui, nous contemplons en Jésus Sauveur l’image parfaite du Père de miséricorde et la manifestation parfaite de l’Esprit vivificateur que nous confessons dans le Symbole de la foi. Toujours le Fils montre le Père et agit par le saint Esprit – ou bien l’Esprit du Père agit dans le monde par le Fils. Le saint Évangile est une continuelle théophanie trinitaire. Aujourd’hui, le Fils, par la puissance de l’Esprit du Père, fait voir des aveugles et parler un muet. Il n’agit pas comme un simple thaumaturge, un magicien, un marabout ou un chaman, un sorcier qui « expulse les démons par le prince des démons », comme l’accusent certains.

Dieu venu parmi les hommes

Non : en Personne le Créateur du monde est venu parmi les hommes pour prolonger sa bienveillante action donatrice de vie, de sagesse et de connaissance. Le Fils du Père, rempli de l’Esprit du Père, « parcourt les villes et les villages », c’est-à-dire le monde et la société, « enseignant, proclamant l’Évangile du Royaume et soignant et guérissant dans le peuple toute maladie et toute infirmité ». Tel est l’amour paternel de Dieu pour les hommes : plus que la guérison elle-même, c’est l’amour qui est important ; ou même : c’est l’amour divin qui soigne et qui guérit.  Le Seigneur est l’Amour médecin.

Faire du bien aux autres

L’apôtre Paul le dit dans l’épître que nous venons d’entendre. Le Christ est venu dans le monde, non pour sa propre satisfaction, mais pour être agréable aux hommes, pour leur faire du bien et, dit-il encore, pour les accueillir. Dieu le Verbe vient dans le monde, envoyé par le Père et rempli du saint Esprit, pour accueillir les hommes, comme aujourd’hui Il se fait l’hôte des aveugles et du muet qui viennent vers lui. Or, cette manière divine d’exister et d’agir peut être celle des disciples : nous aussi, nous pouvons être bienveillants et accueillants les uns à l’égard des autres suivant l’exemple du Dieu Homme et par la puissance de son Esprit.

Imiter Dieu

Cherchons, plutôt qu’à nous satisfaire nous-mêmes, à être agréables aux autres. C’est-à-dire : cherchons à manifester l’amour du Père dans notre propre communauté de foi et dans la société civile ; soyons les imitateurs de Dieu et montrons l’image de l’amour de Dieu parmi les hommes. Voilà notre mission, la mise en pratique de notre baptême, et notre place dans le monde contemporain si fragile, si inquiet et tellement souffrant – « à la gloire de Dieu », comme dit encore l’Apôtre.