« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Les fruits de la Confession

Confession et absolution

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Le chrétien reconnaît avec repentir ses fautes, en présence du Prêtre qui témoigne pour lui devant Dieu, qui prie pour lui et qui confesse intérieurement ses propres péchés. Nous nous ouvrons ainsi au pardon et à la grâce du saint Esprit que le Christ nous donne, pour la guérison de l’âme et pour le Salut. La confession n’est pas seulement une préparation à la sainte communion.

De quoi s’agit-il ?

Saint Nicodème l’Hagiorite écrit : « La confession est l’aveu verbal – avec un cœur brisé, en se condamnant soi-même avec humilité, clairement, sans honte, devant un père spirituel régulièrement ordonné – des actions, des paroles et des pensées mauvaises, que nous avons accomplies en usant de notre liberté ».

La connaissance de soi

Elle est la clé de la vie véritable. Les saints Pères disent : « Celui qui voit ses péchés est plus grand que celui qui ressuscite des morts ». Le Prêtre, dans le cadre de la confession, nous aide à voir dans la profondeur de nous-mêmes ce que nous ne voyons pas encore. Il ne s’agit pourtant pas d’une simple consultation psychologique.

Le déliement

Le Sauveur s’est fait homme pour délier le monde du péché, de la faiblesse et de la mort ; pour le relever et lui apprendre à glorifier le Père céleste. L’absolution des péchés est un grand miracle : « Tout ce que vous lierez sur terre sera lié dans les cieux ; tout ce que vous délierez sur terre, sera délié dans les cieux » (Mat. 18, 18), dit le Christ aux Apôtres. Ce déliement amorce la guérison de l’âme.

L’affaiblissement des passions

Les péchés naissent des suggestions mauvaises. Nous sommes asservis à des habitudes destructrices pour nous-mêmes et pour autrui. Nous pouvons être affranchis de cette addiction aux passions dans la mesure où nous faisons la démarche de reconnaître notre propre responsabilité ou notre faiblesse. La confession est un acte de foi dans la possibilité d’une renaissance profonde de tout notre être, un renouvellement du baptême. La puissance de la grâce œuvre avec notre désir de suivre le Christ : le repentir est la grâce de regretter avec larmes le mal qu’on a fait, avec le désir douloureux que cela n’ait pas eu lieu, et de croire que nous pouvons être sauvés.

L’émerveillement

L’Esprit saint nous donne la grâce d’être convaincus que nous pouvons être, non seulement guéris, mais encore sauvés, par la puissance miséricordieuse du Christ. La pratique régulière de la confession, liée à l’ensemble des sacrements, surtout à la communion, imprime à notre conscience une forme nouvelle, pleine d’espérance et de gratitude, pleine de foi dans l’amour que Dieu a pour nous, et pleine du sentiment de notre dignité de créature à son image. Plus nous avançons dans la haine du péché, plus nous goûtons l’émerveillement pour la gratuité du pardon.

Le pouvoir de pardonner

La grâce miraculeuse d’être pardonné se répand en nous pour déborder vers autrui. Il naît en nous la disposition de pardonner à notre tour comme nous l’avons été, de délier à notre tour autrui, d’irradier autour de nous la puissance de guérison du Christ manifestée en nous. Nous nous confessons, pour notre propre bien, mais également pour le soulagement du prochain et en général du monde où le Christ nous a envoyés.

(cf. en roumain, CrestinOrtodox.ro du 13.12.12)