« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Les psaumes

Les psaumes Père Placide

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Le Pain quotidien –

« La prière de l’Église est toujours biblique, c’est-à-dire exprimée dans le langage, les images et les symboles de la sainte Écriture. Si la Bible renferme la révélation faite par Dieu à l’homme, elle est également la réponse inspirée que l’homme donne à cette révélation, le type donc et le contenu de la prière de l’homme, de sa louange et de son adoration. Ainsi, deux mille ans ont passé depuis la composition des Psaumes, et pourtant, lorsque l’homme a besoin d’exprimer le repentir, l’ébranlement de tout son être face à la miséricorde divine, il trouve encore dans le Psaume pénitentiel la seule expression adéquate : ‘Pitié pour moi, ô Dieu !’ Toutes les situations qu’on puisse imaginer de l’homme face à Dieu, au monde et autres hommes, depuis la joie exultante de la présence divine jusqu’au désespoir abyssal de l’exil de l’homme, de son péché et de son aliénation, ont trouvé leur parfaite expression dans ce livre unique. C’est la raison pour laquelle il a toujours constitue la nourriture quotidienne de l’Église, le véhicule de sa prière et de sa propre édification […]

Un langage naturel

« Les Psaumes ont toujours tenu une place centrale et privilégiée dans la prière liturgique chrétienne. L’Église y voit non seulement l’expression la plus adéquate et la plus parfaite de la prière de l’homme, de son repentir, de son adoration et de sa louange, mais une véritable icône verbale du Christ et de l’Église, une révélation au sein de la Révélation. Pour les Pères, dit un commentateur de leurs écrits, ‘seuls le Christ et son Église prient, pleurent et parlent dans ce livre’. Aussi, dès le début, les Psaumes ont-ils constitué le fondement de la prière de l’Église, ‘son langage naturel’. On les utilise dans l’Office d’abord comme ‘psaumes fixes’, c’est-à-dire comme élément permanent de chacun des offices quotidiens : c’est le cas du ‘psaume vespéral’ (Ps. 104) à vêpres, des six psaumes (Ps. 3, 37, 62, 87, 102, 142) et des psaumes de louange (Ps. 148, 149, 150) à matines, et des groupes de trois psaumes aux Heures, etc. C’est encore dans le Psautier que sont choisis les prokiména, les versets des Alléluia, etc., pour toutes les fêtes de l’année liturgique. Enfin, le Psautier tout entier, divisé en vingt parties ou cathismes, est récité chaque semaine, réparti entre vêpres et matines. C’est ce troisième usage qui est doublé pendant le Carême ; le Psautier y est récité non pas une fois, mais deux, chaque semaine, et les heures de tierce et sexte en comportent des parties.

(P. Alexandre Schmemann, Le Grand Carême, « Spiritualité Orientale, n°13, Bellefontaine, 1974, p. 48-50)