« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Pourquoi une quarantaine après la mort d’un chrétien ?

40 ème jour Pascaline

Partagez :

 

Configuration au Christ –

La vie des baptisés est appelée (s. Jean de Kronstadt, s. Nicolas Cabasilas) la « vie en Christ ». Tous les moments importants de notre existence sont intégrés à un moment de l’existence du Christ, le Dieu-Homme. Quand un enfant est conçu, on fait mémoire de la conception miraculeuse du Sauveur. Pendant la gestation, l’Église prie dans tous les offices communautaires pour le bon déroulement de cette période bénie. Le jour de la naissance, le prêtre rejoint les parents et l’on fait mémoire de la naissance de Jésus Christ à Bethléem. Huit jours après, on dit la prière du nom, correspondant à la circoncision du Sauveur. Après quarante jours, les parents présentent l’enfant à l’église, comme le firent ses parents pour Jésus. Le baptême est par excellence la configuration au Christ (« vous avez revêtu le christ ! »), la chrismation s’intègre  au repos prééternel de l’Esprit sur le Fils de Dieu ; la communion eucharistique nous assimile à lui…

Le repos

Le défunt est veillé jusqu’au troisième jour, celui de la résurrection. Son ensevelissement est assimilé au tombeau d’où le Christ sortit vivant. Le huitième jour, un office suit le jour où le Christ apparut à ses disciples toutes portes fermées (« paix à vous ! »). Pendant quarante jours, le Christ ressuscité vécut avec ses disciples, leur apparaissant très fréquemment. De même, la communauté accompagne le défunt comme un vivant. On peut célébrer la divine liturgie tous les jours, ou, en tout cas, un office des défunts. Certains Pères (P. Cleopas) disent que ces quarante célébrations sont d’un grand soulagement pour nos frères endormis. Mais, cette quarantaine est assimilée à celle qui précéda la glorieuse Ascension du Sauveur. De même que le Christ apparut à ses disciples pendant ce temps, il est très fréquent que le défunt se manifeste, par exemple en songe, à des personnes de son entourage. Il est dit également qu’il visite les lieux et les heures de sa vie passée, et rend compte, par des jugements particuliers assimilés à des « péages », de tous ses actes.

Le terme

Le Peuple de Dieu fut conduit pendant quarante ans dans le désert jusqu’à recevoir la Loi divine et à entrer dans la terre promise : de même le croyant est le pèlerin de sa propre vie ; il est conduit par le Seigneur, comme le fut Israël, et il a pour guide d’autres Moïse en la personne de ses pasteurs qui prient pour lui chaque jour. Mais surtout, conformé au Christ par le saint baptême, il le suit pas à pas jusqu’à trouver la place qui lui sera assignée. Le Fils de Dieu fut, le quarantième jour, glorifié à la droite du Père : de même les justes qui se sont endormis dans la vraie foi trouvent après quarante jours la place qui leur est assignée jusqu’à la Résurrection et au Jugement ultime. Cet « aujourd’hui » peut être le jour même de l’endormissement, comme nous en avons l’exemple avec le Bon larron (« aujourd’hui même tu seras au Paradis ») ; mais c’est une bénédiction pour le baptisé de mettre ses pas dans ceux de son Maître bien aimé et de voyager pendant quarante jour jusqu’à sa propre assomption.