« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Quel est le sens des diptyques dans les offices liturgiques ?

diptyque d'Anastasius ivoire

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Origine –

Dès les premiers siècles, dans la divine liturgie de toutes les Églises, on connaît un objet « plié en deux » (sens du mot grec « diptykhos »), ou formé de deux tablettes en ivoire ou en métal précieux : on y inscrivait les noms des évêques, des martyrs et des bienfaiteurs de l’Église. On en a retrouvé également en bois, en argile ou en pierre, recouverts de cire : on y écrivait les noms avec un stylet. Ceux-ci étaient lus à haute voix pendant la célébration, signifiant l’unité de communion avec ces personnes, vivantes et défuntes.

En paroisse

Les diptyques familiaux, ou personnels, portent en permanence les noms à commémorer régulièrement : des feuilles cartonnées pliées en deux, ont, sur la couverture, une icône et le nom du demandeur. À l’intérieur, on lit les vivants, à gauche ; et, à droite, les défunts. À chaque célébration, ces livrets sont apportés au prêtre ou au diacre, avec une offrande (argent, cierge, pain, huile, vin) : si un fidèle doit être absent, il demandera à un frère de le donner pour lui.

De façon plus courante, on porte, sur une feuille de papier, les noms en deux colonnes. Les fidèles indiquent leur propre nom et la durée de la prière (une semaine, un mois, quarante jours…). Ils précisent quelquefois l’intention (maladie, travail, études, ou autres préoccupations…), et indiquent les noms des personnes qui ne sont pas en communion avec l’Église : celles-ci seront nommées, non pendant la préparation des dons, puisque, selon l’usage ancien, cette prononciation atteste l’unité canonique et doctrinale, mais à des moments choisis par le prêtre et dont la signification n’aura pas celle de l’unité dans la foi. La période demandée pour la prière étant écoulée, le prêtre conserve ces diptyques, ou les met en terre.

La lecture

Pendant la « prothèse » (préparation des dons, « proscomidie »), les noms des Orthodoxes sont prononcés tandis que le prêtre place pour chacun, sur la patène, la parcelle de la communion. On peut les lire également pendant les litanies (grande litanie de paix ou litanie « instante ») ; les noms des défunts sont dits par le diacre après la consécration. Dans les liturgies traditionnelles, la lecture peut être à une place différente, le principe restant le même : faire mémoire (c’est le sens du nom roumain de « pomelnic ») des vivants et des défunts, et intercéder pour ceux qui en ont particulièrement besoin.

Les diptyques sont également lus dans d’autres offices liturgiques, par exemple les acathistes, les offices pour les défunts, etc. Ils attestent l’unité de la communauté sacerdotale des baptisés avec celui qui préside. Celui-ci prolonge cette prière dans la solitude de son oraison quotidienne. Il est intéressant encore de savoir que des diptyques sont placés dans l’autel au moment de la consécration d’une nouvelle église.