« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

L’Université d’été de la Métropole roumaine – 2018

Université d'ete metropole orthodoxe roumaine

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La session et son programme –

Du 22 au 26 août, l’annuelle session de formation permanente a réuni 130 adultes, dont 35 prêtres et diacres, et 40 enfants, venus du Doyenné de France ainsi que de Belgique et de Grande-Bretagne. Les interventions procédaient du thème général « L’homme et son corps ». Chaque journée était ouverte par la célébration de la divine liturgie dans laquelle nous nous nourrissions corps et âme du Corps et du Sang du Seigneur. Suivait une séance de mémorisation d’un texte biblique qui faisait participer toute la personne (après le petit-déjeuner !) et assimiler corporellement le message du Christ dans son Église. Les conférences ouvraient ensuite à des questions et des échanges immédiats ou au cours d’ateliers. Les enfants et les jeunes se rencontraient dans des jeux ou dans les activités qui leur étaient proposées. On pouvait discuter au cours des repas ou lors de petites promenades dans le beau parc du domaine de Sainte-Croix. Les hiérarques – le métropolite Joseph et l’évêque Marc – étaient présents pendant toute la durée de la session. Les prêtres étaient disponibles pour la confession et des entretiens. Et Nell et Jacques, nous firent le cadeau de séances de contes émouvants !

Quelques idées retenues

Pour la Bible et l’Église (Père Vasile Mihoc), le mot « chair » ou le mot « âme » désignent l’homme tout entier. Il faut chercher « l’homme caché dans le cœur » (P. Gérard Reynaud). Commentant des hymnes de saint Syméon, Monseigneur Joseph disait que nous ne croyons pas assez à la présence du Christ dans notre âme et dans notre corps et dans ceux de notre prochain. Pour Sœur Magdalen, transmettre cette vision demande d’en être soi-même convaincu ! Père Elie a parlé du salut du corps qui retourne à la terre et ressuscitera « glorieux » et « spirituel » tel celui du Christ revenu d’entre les morts. Très intéressante était l’explication des maladies données par Raresh Ionascu : le corps souffre des passions de l’âme ; il y a une interaction du corps et du milieu humain et cosmique… En ce sens, l’ascèse « pour notre temps », peut libérer (a.d. Claude Delangle), au quotidien le corps de son opacité. Le message chrétien concernant la vie corporelle repose sur deux fondements : la parole initiale consignée dans la Genèse et promettant la déification de tout l’homme, corps et âme ; et le fait que le Verbe soit devenu réellement corps et chair. À cette réalité enthousiasmante, s’opposent, explique P. Jean Boboc, les thèses néo gnostiques et dualistes de notre temps: on préfère quelque fois dire que le corps n’est rien  pour l’instrumentaliser et le commercialiser facilement… L’alternative biblique est la divinisation de l’homme, le chrétien l’affirme avec audace et le démontre par la sainteté.

Ambiance joyeuse

L’atmosphère de cette Université d’été 2018 était très conviviale. L’Église est un lieu pour prier, pour penser, pour dialoguer, en écoutant ce que dit le Verbe maintenant et aujourd’hui ; elle est également un lieu pour se réjouir ! Au sein des conférences fusaient de joyeux éclats de rire, manifestation de la joie fraternelle. Une belle lumière passait souvent sur le visage des participants et les transfigurait en un éclair… Quand l’homme rit, son corps justement exulte avec son âme, dans la légèreté de l’humour chrétien qui rime avec l’amour.

Merci à Dieu, merci à nos pères spirituels et hiérarques, merci aux organisateurs quasi professionnels, aux conférenciers et à tous ceux qui par leur présence ont œuvré pour que la joie du Christ progresse parmi nous !