« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Communion et menstruations

Prophète David

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Le sang perdu –

Dans l’Eglise des Pères, nous gardons la tradition de ne pas nous approcher de la sainte communion quand nous saignons. Le sang gâché souille; le sang versé inutilement souille; le sang versé par amour, dans le sacrifice de soi pour autrui, purifie. L’ambivalence des symboles est une donnée permanente de la tradition universelle. Certains d’entre nous, quand ils saignent, n’entrent pas dans l’église, ne vénèrent pas les saintes icônes, ni la Croix.

Le sanctuaire

Récemment, un de nos prêtres, suite à une opération chirurgicale, saignait du visage. Il n’est pas entré dans le sanctuaire; il n’a pas officié et il n’a pas communié. En effet, le sacrifice ecclésial est le sacrifice « non sanglant », il n’est pas cohérent avec le sang versé.

Psaume 50

C’est pourquoi David dans son psaume dit à Dieu: « délivre-moi des sangs versés », au pluriel, c’est-à-dire sous toutes les formes possibles. Ceci comporte le sang versé intérieurement par la haine ou le jugement d’autrui. Celui qui condamne son frère ne peut présenter son offrande avant de s’être réconcilié avec lui, d’avoir cessé d’avoir des pensées, des sentiments ou des paroles meurtrières à son égard. Ce mystère du sang qui souille est, pensons-nous, universel. Il est lié à la question du gâchis de la vie.

Le respect de la vie

Un homme qui perdrait la semence, involontairement ou volontairement, ne s’approcherait pas non plus de la sainte communion, éventuellement pendant 40 jours, selon la bénédiction du père spirituel. Selon cette même bénédiction, une économie peut être pratiquée, notamment pour un homme ou une femme qui n’a que rarement la possibilité de communier, ou si c’est à l’occasion d’un grand évènement, Noël, Théophanie, Pâques, etc. La femme qui vient d’accoucher, donc de connaître un écoulement plus ou moins important de sang, revient à l’église après 40 jours seulement, au retour de couches, et une prière spéciale est dite pour elle par le prêtre à ce moment-là, afin de lui rendre l’accès à la communion eucharistique.

L’abstinence de viande

En liaison avec ces questions, on comprend mieux l’abstinence de viande, au moins pendant le Carême. Certains Pères passaient leur vie à ne se nourrir que d’aliments qui n’avaient pas coûté la vie – et, à plus forte raison, de nourritures sanglantes. Le « tu ne tueras pas » est un précepte fondamental. Il concerne le meurtre volontaire comme le meurtre involontaire. Le meurtre souille. La sagesse de l’Église nous apprend le respect de la vie et de son Créateur.