« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Juste une petite crèche

Crêche

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Bienne, un après-midi gelé de décembre… –

La rue marchande déborde, c’est l’ouverture du marché de Noël.

Emmitouflée de la tête aux pieds, je pars à la recherche d’une petite crèche.

Je commence par tous les grands magasins. Rien.

Alors je pénètre dans une boutique de décoration. Un stand ruisselant de boules aux couleurs et designs raffinés. Des Pères-Noël de toutes tailles rigolent. Des daims, des sapins, des guirlandes.

Des anges…Des anges souriant… un peu ébahis de se retrouver dans un univers si lumineusement glacé…

 

Que cherchent-ils avec ce sourire lointain ?

Qui cherchent-ils ?

Toujours pas de petite crèche.

Je demande au vendeur, un jeune biennois accueillant, à moitié déguisé en Père-Noël.

« Une quoi ? Une crèche ? »

J’ai de la peine à contenir mon agacement : « Oui, une crèche !

Vous savez, je crois que c’est bientôt Noël, non ? »

« Noël, oui, oui ! Mais nous n’avons pas cet article ! »

Alors je parcours tout le marché de Noël, une cabane en bois après l’autre.

Et je reprends l’avenue du Général Dufour. Sans… Ma petite crèche.

Je croise une cohorte de jeunes filles portant le foulard. Sereines, elles bavardent gaiment.

J’ai envie de leur demander, si elles portent ce signe religieux par habitude, coutume ou par conviction.

Je n’en ai pas le courage.

Ni celui de leur expliquer que j’aurais aimé partagé avec elles, ce signe sublime de notre culture et de notre Tradition : Cet abri, le plus nu de tous les abris, qui a réchauffé Notre Créateur

La Nuit où « Il s’est fait totalement blessure pour nous ». Pour nous tous…

 

De retour, je m’assois devant mon computer.

Et je commande dans le grand bazar Amazon :

Juste une petite crèche…

Joyeux Noël !

Christ est né !

Maria Andreas – Mulhouse
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