« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Justice et paix s’embrassent : chemin d’unité (François Walter, ACAT)

revue n 9 Humains magazine ACAT

Partagez :

« La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens 2019 est consacrée au thème ‘Justice et Paix s’embrassent’. Les notions de justice et de paix sont très anciennes : on les trouve dans le Premier Testament, livre du Deutéronome (16, 11-20), mais elles ont été probablement explicitées après le retour de l’exil.

À cette époque, les Juges bénéficient d’une légitimation divine, au même titre que les prophètes et les Lévites. La justice apparaît comme une condition à la vie, au lien à la terre et à Yhwh ; la justice doit faire triompher la vérité et vise à une équilibre social et à un mieux-vivre social pour tous. Droit et Justice sont indissociables. Esaïe 32, 17, ainsi que le psaume 85, annoncent l’avènement de la justice, en corrélation étroite avec la paix… dans l’amour et la vérité.

Dans le Second testament, Jésus parle d’une justice, qui désigne la fidélité nouvelle et radicale à la volonté de Dieu (Mat. 3, 14). Il considère le combat pour la justice comme donnant accès au Royaume (Mat. 5, 6, 10, 20). Dans ses derniers entretiens avec ses disciples, Il parle d’une paix signifiant le don messianique par excellence et une plénitude de vie (Jean 14, 27).

Beaucoup plus tard, voici ce que dit le préambule de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 : ‘Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine…constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde…’

Cette déclaration, de même que le thème de la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, rejoint le combat de l’ACAT, contre tout ce qui peut s’opposer au respect de la dignité de la personne humaine, dans un souci de justice et un désir de paix.

Dans ce combat, les membres de l’ACAT sont unis, animés par la même foi en Jésus-Christ. L’appel ç l’unité du Conseil œcuménique des Églises de 2013 est en ce sens fondamental, comme l’est également la quête ‘d’unité dans la diversité’ manifestée par les Églises chrétiennes d’Indonésie. Il est clair que la désunion de nos Églises saperait notre témoignage rendu à la bonne nouvelle de Jésus-Christ. Ainsi nous faut-il travailler, tous chrétiens confondus, à l’avènement de la Paix du Christ par la recherche de la Justice, dans l’Amour et la Vérité, c’est-à-dire l’avènement du Royaume »

(HUMAINS, « magazine chrétien des droits de l’homme », numéro 09/janvier-février 2019, p.38).

> page de garde revue Humains n° 9