« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La mort de Papa

King-Solomon

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Témoignage –

« C’est le Seigneur qui a permis que j’ai assez de mot pour traduire les mouvements intérieurs de mon cœur. C’est également le Seigneur qui permet que nous passions par certaines épreuves parfois tristes, ce qui est regrettable mais nous devons nous rappeler que le Seigneur a vaincu la mort par Sa Résurrection. D’où l’importance de la fête de la Nativité de la Mère de Dieu car par Elle tout commence ! Elle nous apporte l’espérance et la joie.

La Nativité de la Mère de Dieu

« Aujourd’hui est le jour où Papa aurait 42 ans s’il était dans la vie terrestre. Mais aujourd’hui il est Là-Haut avec notre Seigneur Jésus-Christ. Cette journée en La Nativité de la Mère de Dieu, deux sentiments principaux m’ont accompagné. La tristesse, celle d’un père perdu ; mais également la joie car c’est le jour où « Tout commence ». C’est à dire où « Tout le mystère divin se met en place pour nous sauver ». Le deuil et aussi l’espérance ont été, au début, des extrêmes dans mon coeur. Je me retrouvais soit en pleurs soit en souriant. Mon âme en revanche n’aspirait qu’à la paix et la joie.

Le paradoxe

Mais je me suis rendu compte (actuellement je suis au Monastère) que ces deux sentiments ne sont pas contradictoires. Il existe bien un « deuil heureux ». Dans ce deuil, l’on est heureux pour la personne qu’on aime car elle jouit en ce moment même des délices du Paradis mais également ce deuil exprime que l’on aimerait être auprès d’elle. Nous chrétiens nous ne sommes pas égoïstes jusqu’au point de vouloir demander que la personne défunte revienne sur Terre. Mais dans notre pratique de la charité nous ne voulons que le bien de notre être aimé et finalement nous demandons plutôt de le rejoindre.

Le départ du juste

Mais si nous avons l’impression que nos chers aimés partent plus tôt que « nous le pensions », rappelons-nous de la Sagesse de Salomon au chapitre 4 : « Un juste, même s’il meurt avant l’âge, connaîtra le repos… la vieillesse estimée n’est pas celle du grand âge… la sagesse tient lieu de cheveux blancs…, l’âge de la vieillesse c’est une vie sans tache. Devenu agréable à Dieu, il a été aimé et, comme il vivait parmi les pécheurs, il a été emporté ailleurs. Il a été enlevé de peur que le mal n’altère son jugement ou que la ruse ne séduise son âme » (Sagesse 4, 7-11).

Relisez ce passage et vous trouverez une des réponses plausibles à ce mystère dont seulement Dieu connaît la Vérité car Lui-même est la Vérité et ce Mystère. Bonne fête de la Nativité de la Mère de Dieu ! Qu’elle intercède pour nous, la Très Sainte Mère de Dieu : « Par ta nativité, ô Mère de Dieu, la joie fut révélée à tout l’univers, car de toi s’est levé le Soleil de Justice, le Christ notre Dieu, qui, nous délivrant de la malédiction, nous a valu la bénédiction et, terrassant la mort, nous a fait don de la vie éternelle. »

(N.T., France)

> icône du Roi Salomon