« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Le Christ a-t-Il eu des successeurs ?

Pentecôte

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Les successeurs –

Les chefs de ce monde, les rois, les fondateurs de religions et d’école philosophique, les grands penseurs, les anciens prophètes, ont eu des successeurs. Ils sont morts. Quelqu’un a pris leur place, souvent une personne désignée par eux de leur vivant – pensons à Élisée et Elie -, ou élue par les disciples après la mort du Maître. Les rois se succèdent par voie d’hérédité, les présidents, par élection, les chefs administratifs ou sportifs par nomination.

Le Chef est vivant

Le Christ est vivant, étant passé par la mort sans être retenu par elle. Le Christ est présent dans son Église et dans son monde, étant simultanément glorifié à la Droite du Père céleste. Le Christ vient continuellement dans son Église, et Il viendra également à la fin des temps. Le Christ siège à la tête de son Église. Sa présence invisible par la grâce du saint Esprit – Parousie – est attestée par son icône, par son saint Évangile trônant sur l’autel, par sa sainte et vivifiante Croix, vénérée à tout moment et en tout lieu. N’étant ni mort, ni absent, sa succession n’a jamais été ouverte !

Le siège royal

L’icône de la Pentecôte, ou glorieuse Descente de l’Esprit sur les Apôtres et sur tout le peuple de Dieu, est significative. Au centre du collège apostolique se trouve un fauteuil royal sur lequel on ne voit personne assis. Ce siège atteste à la fois la présence actuelle, la venue continuelle et la venue à la fin des temps du Roi toujours vivant. Il ne peut être occupé par personne, car le Christ, en se retirant et en s’exaltant à la droite paternelle, n’a pas nommé un successeur. Il a annoncé la venue du Paraclet, le saint Esprit, l’« autre Consolateur », un autre lui-même en quelque sorte, quoiqu’Il ne le remplace pas : la mission du saint Esprit est, non pas d’occuper la place du Fils de Dieu, mais d’enseigner à ceux qui écoutent sa parole toute la profondeur du message. Sa mission est également de rendre les apôtres et les disciples capables de proclamer les merveilles de Dieu et d’en donner la preuve par leur vie.

La succession apostolique

Les apôtres ne sont donc pas des successeurs du Christ. A aucun égard. Celui-ci les a nommés de son vivant et leur a insufflé la grâce de l’Esprit après sa Résurrection, pour coopérer avec lui-même – non pour lui succéder ou le remplacer. À leur tour, les Évêques, à qui les Apôtres avaient imposé les mains, leur ont succédé dans le ministère pastoral. On parle ainsi de « succession apostolique », de la transmission de la grâce apostolique conférée par le Christ toujours présent « jusqu’à la fin des temps » (Mat 28, 20) à des hommes par lesquels Il agit Lui-même pour le bien de son peuple – des hommes à qui Il confie de faire telle ou telle action dans la puissance de son Nom. Le Christ agit ainsi par le ministère des pasteurs – évêques et prêtres, assistés par les diacres – et de son Église tout entière – son Corps, dont les baptisés sont les membres. Il agit par eux ; ceux-ci ne le remplacent pas.

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