« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Maris, aimez vos femmes… Éphésiens 5, 20-33

Saint_Jean_Chrysostome_mosaique

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Le Christ et l’Eglise – 

« ‘Comme donc l’Église est soumise au Christ’ : l’Église, hommes et femmes ; ‘Ainsi le soient les femmes à leurs maris’, comme à Dieu. ‘Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Église’. Vous avez entendu quelle complète soumission il prescrit : vous avez approuvé et admiré Paul comme un homme supérieur et spirituel, pour avoir resserré ainsi notre société. Écoutez maintenant, hommes, ce qu’il exige de vous ; il recourt encore au même exemple : ‘Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Église’. Vous avez vu jusqu’où doit aller l’obéissance : écoutez maintenant jusqu’où doit aller la tendresse. Tu veux que ta femme t’obéisse, comme l’Église au Christ ?

Donner sa vie

« Veille donc sur elle comme le Christ sur l’Église : Fallût-il donner ta vie pour elle, être déchiré mille fois, tout souffrir, tout endurer, ne recule devant rien : quand tu aurais fait tout cela, tu n’aurais encore rien fait de comparable à ce qu’a fait le Christ… Car avant de te dévouer pour ta femme, tu es uni à elle : tandis que le Christ s’est immolé pour ceux qui le haïssaient et l’avaient en aversion […] ; par l’unique instrument de son infinie sollicitude, Il a amené l’Église à ses pieds. De même, quand bien même ta femme ne te témoignerait que dédain, mépris, insolence, il ne tient qu’à toi de la ramener à tes pieds à force de bonté, d’amour, de tendresse. Car il n’y a pas d’attache plus forte, principalement entre l’homme et la femme.

La persuasion de l’amour

Par la crainte on peut lier les mains à un serviteur, et encore ne tardera-t-il pas à s’échapper : mais la compagne de ta vie, la mère de tes enfants, la source de tout ton bonheur, ce n’est point par la crainte, par les menaces qu’il faut l’enchaîner, mais par l’amour et l’affection. Qu’est-ce qu’un ménage où la femme tremble devant le mari ? Quelle joie y a-t-il pour l’époux, quand il vit avec son épouse comme avec une esclave, et non comme avec une femme libre ? Quand bien même vous auriez souffert quelque chose pour elle, ne le lui reprochez pas : suivez en cela l’exemple du Christ… »

(saint Jean Chrysostome, Homélie XX sur  l’épître aux Éphésiens)