« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Ticha Be-Av jeûne du 9 août

Thora

Partagez :

Le mois

Av, cinquième mois de l’année religieuse à partir de Nissan, le mois de l’Exode, et onzième mois de l’année civile à dater du Nouvel An juif (Roch Hachana), comme fin juillet ou début août et correspond au signe zodiacal du Lion. (…).

Le jour

Av, 9 (en hébreu Ticha bé-Av), jour le plus triste de l’année juive, marqué par une jeûne de vingt-quatre heures en souvenir de la destruction du premier et du second Temple de Jérusalem, de sorte que « quand vient Av, la joie diminue ». C’est aussi un jour demi-deuil où on doit s’abstenir de porter des chaussures en cuir, de s’asseoir sur une chaise avant la mi-journée, de mettre les téfillin pour les prières du matin, de se laver et de lire la Torah, qui est source de joie. La coutume voulant qu’on dorme ce jour-là « à la dure », certains vont jusqu’à remplacer leur oreiller par une pierre. À l’avènement du Messie, le 9 Av deviendra un jour de fête, mais celui qui ne s’afflige pas de la destruction du Temple ne méritera pas de le voir reconstruit. Une tradition affirme que le Messie est né le jour de la destruction du Temple, preuve que toute destruction contient en germe la rédemption.

La mémoire

Dans la synagogue plongée dans une semi-obscurité, les fidèles assis par terre lisent sur un air plaintif des extraits des Lamentations et des Kinoth, hymnes de déploration dont la récitation s’accompagne de soupirs et de larmes. Certains fidèles ont l’habitude, lecture faite, d’abandonner leur recueil de kinoth, façon d’exprimer leur certitude que le Messie viendra avant le 9 Av prochain. Tous les poèmes lus durant l’office parlent de persécutions, d’exil, de martyre. Autrefois, les enfants ajoutaient à l’atmosphère austère en jetant des plantes hérissées de piquants dans la barbe des adultes.

Le deuil

Le jeûne du 9 Av clôt les trois semaines de deuil qui commencent par le jeûne du 17 Tammouz, période pendant laquelle on ne doit célébrer aucun mariage. C’est la nuit du 9 Av que les Hébreux pleurèrent dans le désert lorsque le rapport des espions envoyés en Terre sainte les fit désespérer de pouvoir la conquérir (Nb 14). Pour leurs pleurs et leur manque de foi, Dieu les condamna à mourir. Depuis lors, les Juifs ont eu bien des raisons de pleurer cette nuit-là. Parmi les événements commémorés le 9 Av figure l’expulsion des Juifs d’Espagne en 1492. (Dictionnaire du judaïsme, Histoire, mythes et traditions, Thames& Hudson, Londres, 1991)