« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Les Orthodoxes attachent beaucoup d’importance à la vénération des reliques: n’est-ce pas une forme de superstition?

Voile de la Mère de Dieu Chartres

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La vénération des reliques (« restes ») est très ancienne – 

Mentionnée dans la Bible (2 Ro 2, 13 ; 13, 21 ; Ex 13, 19 ; Jos 24, 32 ; etc.), elle est liée à la mémoire des morts et à l’intuition du caractère personnel du corps. Les anciens inhumaient les morts et conservaient leurs ossements, quelquefois leur corps, ou même des objets leur ayant appartenu et marqués ainsi d’un caractère personnel. Le contact de ces restes a souvent produit un effet salutaire (guérison ou même résurrection).

Dans l’Eglise les croyants vénèrent les reliques.

Fidèles à l’esprit biblique, les chrétiens ont eu un grand respect pour le corps, en particulier pour celui de ceux qui sont morts dans la foi. L’Eglise a gardé les restes précieux des saints depuis ses débuts, par exemple ceux de saint Voile de la Mère de Dieu ChartresJean Baptiste (cathédrale d’Amiens) : après son exécution, ses disciples ont réclamé son corps. Du Christ lui-même, Dieu et Homme, Joseph d’Arimathie a demandé le corps à Pilate. De ce corps, on n’a pas de reliques parce qu’il est ressuscité. Mais les croyants y communient dans l’Eucharistie. De la Mère de Dieu, il n’y a pas de restes corporels, en raison également de sa résurrection ; mais on conserve une autre relique : son voile (cathédrale de Chartres).

Les reliques des saints sont imprégnées de la grâce incrée du saint Esprit

Elles appartiennent à des corps sanctifiés par la baptême, l’onction chrismale et la communion eucharistique. Ce sont des fragments (des ossements, quelquefois le corps entier et même incorrompu) de membres du Christ, des signes de la transfiguration et du Salut de la matière. Ce sont des pierres d’attentes de la résurrection des corps à la fin des temps. Les chrétiens ne pratiquent pas l’incinération des morts, pour que les les os ne soient pas détruits.

Où se trouvent les reliques ?

Elles sont dans les tombes, raison pour laquelle nous allons y prier, surtout en temps pascal. Elles sanctifient la terre de chaque peuple. Dignes de vénération, les reliques se trouvent toujours sur l’autel où est offert le sacrifice de louange des chrétiens. Elles sont également présentées dans des coffres précieux, les reliquaires, au moment des grandes fêtes, particulièrement celles des saints à qui appartiennent ces saints restes.