« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Les soins palliatifs

icône du bon samaritain

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Définition – 

Ils consistent en une prise en charge continue telle que la définit la SFAP (Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs) : « Les soins palliatifs sont des soins actifs délivrés dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave, évolutive ou terminale. L’objectif des soins palliatifs est de soulager les douleurs physiques et les autres symptômes, mais aussi de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle ». Ces soins et l’accompagnement qu’ils impliquent s’adressent au malade en tant que personne, à sa famille et à ses proches, au domicile ou dans un établissement de santé. La formation et le soutien des soignants et des bénévoles font partie de cette démarche. […]

Les professionnels qui dispensent les soins palliatifs cherchent à éviter les investigations et les traitements déraisonnables (appelés acharnement thérapeutique). Ils se refusent à provoquer intentionnellement la mort. Ils s’efforcent de préserver la meilleure qualité de vie possible jusqu’au décès et proposent un soutien aux proches en deuil. Ils s’emploient par leur pratique clinique, leur enseignement et leurs travaux de recherche, à ce que ces principes puissent être appliqués […]

Souffrance physique

Le soulagement des souffrances physiques, des douleurs et autres symptômes d’inconfort (gêne respiratoire, troubles digestifs, épuisement, etc.) est une préoccupation constante de la prise en charge en soins palliatifs. En effet, la douleur […] peut monopoliser la vie du patient, entraînant un repli sur soi, une coupure avec l’entourage, un enfermement, une souffrance psychologique et parfois une souffrance de toute la personne cherchant le sens de ce qu’elle vit. Aujourd’hui, la douleur n’est plus une fatalité. Les progrès médicaux permettent un soulagement rapide dans la plupart des cas. Lorsque les douleurs sont difficiles à soulager, l’approche pluridisciplinaire avec l’intervention d’équipes spécialisées dans la douleur et les soins palliatifs permet la prise en charge la meilleure possible.

Souffrance psychologique

« Je suis sur une ligne de crête, il ne me faut tomber ni à gauche ni à droite de ma ligne de crête. Tomber à gauche, c’est savoir que je vais mourir et en être désespéré. Tomber à droite, c’est me cacher la réalité et me dire que, c’est sûr, je vais m’en sortir. Rester sur ma ligne de crête, c’est savoir que je vais mourir et ne pas en être désespéré, espérer que je vais vivre le plus longtemps possible et savoir vivre chaque instant intensément, comme un cadeau, être encore capable de projets à quelques jours de ma mort ». Des besoins sont souvent exprimés : être soulagé de ses souffrances ; être informé, écouté et soutenu ; être sûr de ne pas être abandonné ; formuler ses colères contre la maladie, l’injustice du sort ; sentir une vraie présence et se sentir aimé ; se sentir respecté dans son histoire, son corps et sa dignité ; avoir encore une place au sein de sa famille ; formuler ses soucis relatifs au devenir de sa famille ; pouvoir exprimer ses peurs, ses craintes, ses regrets et ses souhaits…

Souffrance spirituelle

Elle est souvent due à la culpabilité, et donc au besoin de pardon. Elle dépend également de la foi que le malade a dans un avenir, dans la rencontre personnelle avec le Dieu de miséricorde, dans l’espoir de retrouver tous les siens. L’angoisse même de la mort a besoin d’être dissipée par la certitude que la mort est vaincue, qu’elle n’a plus de pouvoir sur nous… surtout pour ceux qui croient à la Résurrection…

(d’après la brochure « La démarche palliative à Versailles »)