« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Pourquoi ne suis-je jamais content ?

Saint Augustin d'Hippone

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L’amour de soi –

Il y a une première réponse liée au péché. Par égoïsme, par amour pour moi-même, je ne suis jamais content parce que je trouve qu’on ne fait pas ce que je veux et qu’on ne me donne pas ce que j’attends. Rien ne va comme je veux et je suis mécontent. Le caprice est une passion qui rend triste. On va de possession en possession sans être jamais satisfait, mais cette frustration produit l’amertume.

L’amour de Dieu

Une deuxième réponse est liée à l’image de Dieu en l’homme. Notre cœur, comme plusieurs saints l’on rappelé, par exemple le Bienheureux Augustin, désire l’infini et il le désire infiniment ! Notre capacité d’amour et de connaissance est sans limite. Seule une vie sans fin et la possibilité d’aimer et d’être aimé sans limites peut nous donner une joie sans limite. C’est une joie qui procède, non de la satisfaction du désir, mais au contraire de la prolongation indéfinie de notre aspiration au bonheur, à la jouissance et à l’amour. Les prières donnent l’impression superficielle d’être répétitives : elles ne le sont pas.

Aimer sans cesse

La joie éternelle en Dieu n’est pas un contentement. Si c’était le cas, elle serait limitée. Or notre cœur aspire à un rassasiement éternel, une satisfaction qui n’épuise pas l’aspiration au bonheur et à la joie. A la Samaritaine, Dieu a dit que celui qui boira l’eau qu’Il lui donnera n’aura plus jamais soif (Jean). Il lui parle de se nourrir de la volonté du Père et de se désaltérer de la grâce du saint Esprit. Mais, comment dire ? C’est une faim et une soif inextinguibles qui trouvent leur rassasiement en elles-mêmes. Celui ou celle qui aime est infiniment comblé par l’amour de l’aimé et de l’aimant. Toutefois, il ne cesse de demander encore et encore de cet amour, car l’Esprit n’ayant aucune quantité, l’amour n’étant pas quantifiable, ne sont jamais donnés à satiété. Ou bien, c’est un rassasiement sans limite dont on ne se contente jamais – un repos dans le mouvement.

(a.p. M.-A.) – 10/10/2021