« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Le stress au travail : comment être chrétien ?

stress au travail

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Envoyés dans le monde –

Admettons que nous sommes dans le monde parce que le Seigneur nous y a envoyés. À la fin de la divine liturgie, nous entendons cette parole: « sortons en paix!  » Et nous sortons de l’église avec beaucoup de paix dans le cœur et dans l’esprit, ayant contemplé le visage illuminé de nos frères, surtout quand ils ont communié. Et nous partons en paix, c’est-à-dire dans la paix; la paix est notre milieu de vie: nous sommes entrés dans l’église pour y trouver la paix, et nous partons de l’église en emportant la paix que nous avons trouvée. En quelque sorte, nous sommes responsables et gardiens de cette paix, non seulement pour nous-mêmes, mais pour tous ceux que le Seigneur voudra bien nous faire rencontrer. Il nous envoie dans le monde en disant « sortons! » et Il nous envoie avec sa paix. Pensons, du reste, que le Seigneur nous a envoyés dans ce monde pour y être des artisans de sa paix, dès notre conception, quand Il a créé notre personne unique et quand Il a façonné avec nos parents notre âme et notre corps et qu’Il a insufflé en nous la grâce de son Esprit. Notre naissance également était une propulsion dans le monde. Par le baptême et la chrismation encore Il nous a envoyés dans son monde comme des témoins.

Recrutés par le Seigneur

Admettons également que notre accès à telle ou telle responsabilité dans la société civile, loin de se faire sans Dieu, est au contraire l’expression de sa volonté. C’est Lui le Patron, c’est Lui qui nous recrute et nous met à tel poste afin d’y travailler pour lui et avec lui. Quel que soit le poste, c’est de là que nous pourrons faire rayonner l’amour du Christ, donner l’exemple du comportement évangélique, remettre les dettes, introduire le pardon là où il y a la division. C’est surtout de là que nous pourrons prier pour tous ceux avec lesquels il nous est donné de travailler – et confessons fréquemment les fautes que nous commettons au travail. Au fond, le travail, quel qu’il soit – manager, secrétaire, standardiste, DRH, « technicien de surface », livreur, PDG… – n’a pas tellement d’importance. Ce qui est important, c’est d’en faire un poste de secours contre la souffrance qu’engendrent le péché et l’inhumanité sous toutes ses formes, l’instrumentalisation et l’objectivation de l’homme. Nous sommes à tel poste pour œuvrer avec le Christ à l’humanisation des hommes. Nous pouvons ainsi être un manager chrétien.

Rester enracinés

Comment rester « enraciné » dans l’amour du Christ toute la journée? Comment le rester, le soir, après une journée chargée au travail (critiques, discussions sans fin, discussion en contradictoire, décisions à prendre, conflits, ..)? Comment ne pas rapporter ses soucis, ces pensées à la maison, ne pas continuer à y penser la soirée ou la nuit? Si nous avons passé la journée en veilleurs de l’amour de Jésus, ce sera plus facile. Nous voulons dire: si nous avons passé la journée sans oublier de prier pour les uns et pour les autres, sans avoir peur d’accepter les humiliations et les critiques – en les acceptants même avec joie, puisqu’elles nous procurent l’humilité ! – il nous sera plus facile de confier, dans notre prière du soir, tous nos soucis au Seigneur. Par exemple, ne nous endormons pas en ayant de la rancune contre quelqu’un, un collègue ou un supérieur.

Prier pour les collègues

Disons, par exemple, un acathiste entier – celui que nous voulons – et, à la fin, cette prière: « Seigneur Jésus Christ, Toi qui as donné ta vie pour le Salut de tous les hommes, pardonne, bénis, protège, guéris et sauve ton serviteur (ou ta servante) Untel et fais miséricorde au pécheur (ou à la pécheresse) que je suis! » Essayons de ne jamais nous laisser séparer de l’amour de Jésus: ne jugeons pas, ne maudissons pas – « bénissez, ne maudissez pas! », dit saint Paul – , ne nous vengeons pas, ne jalousons pas, soyons invulnérables aux critiques comme aux éloges.

Le quotidien comme ascèse

En fait, nous pouvons prendre la vie quotidienne comme un exercice continuel. Ce sont des travaux pratiques de vie évangélique. La paternité de Dieu se montre à cela: chaque jour et à toute heure, Il nous fournit des occasions de nous exercer à l’amour du Christ son Fils : au non jugement, au pardon et à l’humilité. Chaque jour probablement, nous pouvons nous exercer à aimer nos ennemis – ceux qui ne nous aiment pas et ceux que nous n’aimons pas encore. Acceptons d’assumer une conception ascétique de l’existence et d’aller au travail, chaque matin, avec la joie de nous mettre au vrai travail: acquérir l’amour et l’humilité de Jésus. Et, le soir, tous les soucis que nous rapportons à la maison, transformons-les en prière, faisons de chaque préoccupation le contenu d’une louange ou d’une intercession. La louange, surtout, est la porte de la paix: « gloire à toi, Seigneur Jésus, gloire à toi! Pour ce que nous savons et pour ce que nous ignorons: gloire à toi! »

 

PS: quelquefois, nous sommes exténués quand nous rentrons. Allongeons-nous sur le canapé ou sur le lit, et prions tout simplement: « Seigneur Jésus, béni es-Tu pour cette journée! Pardonne-moi toutes mes fautes et sois glorifié en tout! » Peut-être nous endormirons-nous : mais nous aurons confié nos soucis à notre Seigneur et Ami !