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Évangile du troisième dimanche de Carême : Marc 8, 34 – 9, 1

Croix orthodoxe

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La mi-temps –

Le troisième dimanche du saint et grand Carême de Pâques, nous vénérons la sainte et vivifiante Croix. Nous sommes au milieu de ce temps béni et nous marquons la première étape de notre itinéraire de foi. Nous avons glorifié la matérialisation dans la chair et dans l’humanité de notre Seigneur et Sauveur le Verbe, Lumière transfigurante. Nous avons glorifié la manifestation de sa miséricorde par la grâce du pardon et de la remise des dettes.

Victoire sur la mort

Nous glorifions dans la Croix la victoire sur toutes les formes de mort subies, par la mort voulue. Le Sauveur nous le dit : que chacun de ses disciples prenne sa croix c’est-à-dire meure volontairement à soi-même, à l’amour égoïste de soi et à toutes les passions qui en dérivent. Sacrifier sa vie pour le Christ et son Évangile est un programme très en avance sur notre civilisation de confort et de plaisir. L’invitation du Sauveur est prophétique.

La fierté des saints

Ceux qui aideront le monde et les hommes dans les épreuves de la fin des temps sont les saints, tous ceux qui auront renoncé à eux-mêmes. La victoire est aux renonçants, aux généreux, à ceux qui vivent par l’amour du Christ pour autrui et par la puissance de sa parole. L’invitation du Seigneur, loin d’être morbide, est un appel à le suivre dans tout le bien qu’Il fait et qu’Il veut encore faire aux hommes. Avec enthousiasme, nous répondons à cet appel, fiers d’être associés ainsi à l’œuvre de Salut qu’opère notre Dieu fait homme et fait chair. Les disciples n’ont pas honte du Sauveur : ils en sont fiers, non par orgueil ou prétention, ou mépris et jugement des autres, mais par un sublime sentiment de responsabilité et de maturité au sein de l’humanité souffrante ou heureuse.

Vivifier le monde

Les véritables disciples du Sauveur sont dans la joie de servir, de célébrer avec leur Maître, de donner avec lui et en lui leur vie vivifiante pour les autres ; de vivifier la mort par une mort volontaire à eux-mêmes. Notre monde a tellement besoin de saints, de justes, de hérauts de l’amour du Christ ! De tous temps, depuis la divine Résurrection, les disciples ont fait du bien au monde par leur charité active, par leur exemple, par leur prière secrète ou connue. Lisons toujours la vie des saints de tous les peuples et nous verrons le bien que le Seigneur a fait au monde par leur renoncement vivifiant. L’amour sacrificiel est la clef de la liberté et de la joie : chacun, prenant sa croix, comme dit le Christ, s’exerce à cet amour vainqueur ; chacun, suivant ainsi le Maître, coopère à la victoire du Vainqueur de la mort.

Le mode de vie divin

Or, ce mode divin de vie quotidienne est accessible ; la sainteté est accessible ; la citoyenneté du Royaume est accessible. Notre comportement d’époux, de parents, de frères, de citoyens, de travailleurs, de responsables dans la société civile peut être tous les jours le signe, même silencieux, de la présence de cet amour divino humain, et son rayonnement. Tous les jours, le Seigneur nous tend notre propre croix dans les évènements minuscules ou triviaux de notre existence. Tous les jours, j’ai l’occasion de pardonner, de demander pardon, de plaider pour les méchants et de me réjouir pour les justes. Tous les jours j’ai l’occasion de bénir ma vie en « prenant ma croix » ! Bénissons notre vie en forme de croix ; la croix est le signe de l’humanité ; l’humanité est en forme de croix, belle verticalité dressée dans les cieux et implantée sur la terre ; belle étreinte horizontale de tout et de tous dans l’amour.

L’homme debout

La croix ressemble à l’homme debout dans la louange et dans la supplication pour le monde. Aujourd’hui, en ce mi-temps du Carême, un vrai souffle nouveau nous est donné pour approfondir encore notre obéissance aimante au Christ dans l’Esprit, ce doux et puissant Souffle du Père. L’expérience personnelle de la croix nous révèle la paternité divine, l’amour paternel du Seigneur pour tous, les pécheurs et les saints, les croyants et ceux qui ne croient pas encore !

(a.p. Marc-Antoine, 27.03.22)

 

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