» Le Christ est ressuscité !  »                   » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »               » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »             » Le Christ est ressuscité !  »               » Le Christ est ressuscité !  »       

Qu’est-ce qu’un saint ?

MERE DE DIEU 2019-09

Partagez :

Il appartient à Dieu –

Un saint, dans la Bible, est d’abord une personne consacrée à Dieu par la foi. En ce sens le Peuple de Dieu est saint. Le baptême est également une consécration à Dieu par la foi véritable et l’immersion dans la vie et la vérité de Dieu: Dieu le Verbe s’est fait homme pour rendre la vie divine accessible à l’homme. Les baptisés constituent le Peuple de Dieu et, à ce titre, sont appelés «les saints », indifféremment de leur qualité personnelle. Dans la divine Liturgie, il est proclamé: “les saints dons sont pour les saints!” On devient saint d’abord par le baptême.

Il ressemble à Dieu

Ensuite, sainte est la personne qui ne se contente pas de faire partie du peuple des consacrés, et tend à ressembler à Dieu. La sainteté est ici la réponse à l’appel divin : « soyez saints! » (Lv 19, 2). La voie est tracée : Dieu le Verbe fait homme est le modèle à imiter, le Maître à suivre dans son enseignement et son exemple. La personne se sanctifie en suivant le Christ, Dieu fait homme. C’est pourquoi le Christ dit souvent: “suis-moi!” ; Il dit être « la Voie, la Vie et la vérité » (Jn 14, 6).

Il est uni à Dieu

Mais la sanctification de notre vie ne se contente pas d’une imitation extérieure du Dieu parfait et de l’Homme parfait qu’est le Seigneur Jésus. Nous sommes invités, non seulement à l’imiter, mais à nous unir à lui corps et âme. C’est pourquoi notre Maître se donne en nourriture et en boisson à ceux qui mettent leur foi en lui. Nous sommes appelé à devenir, non pas qui Il est, mais ce qu’Il est: nous pouvons devenir des dieux par grâce, et être divinisés par communion à son humanité divinisée. Divinisation ou déification, ce qui est la réalisation du programme exprimé au principe même de la Création (Gen 3) – que l’homme évolue de l’image à la ressemblance divines – , est synonyme de “sainteté”, parce que Dieu seul est saint par nature: “Je suis saint, Moi le Seigneur” (Lv 19, 2).

Il lutte pour se sanctifier

Ce programme d’une ambition légitime puisqu’il est proposé par Dieu lui-même ne se réalise pas si facilement. Il implique une lutte continuelle, négative, par le repentir, contre le péché, et positive, par le choix répété de ressembler au Christ, notre modèle en tout, en appliquant ses commandements. La première créature humaine déifiée est la Mère de Dieu: elle s’est gardée librement de tout péché et elle a tendu continuellement à suivre l’exemple de son fils et son Dieu.

Il assimile la Parole

Pendant le Carême, cet appel à une vie sainte, pure et sans péché; cet appel à imiter le Seigneur Jésus et à nous unir à lui par l’amour; cet appel à aimer comme Il aime, est particulièrement fort. Le saint est celui qui est tout ressemblant à Dieu. Pour cela, il s’est purifié continuellement par le repentir et il s’est appliqué à s’enrichir continuellement de la parole de Dieu, jusqu’à la mémoriser. Un saint n’est pas seulement pur: il est une personne humaine transfigurée, comme le montrent les saintes icônes. En effet, il a assimilé autant qu’il est possible tout le contenu du message divin. C’est encore l’exemple de la Mère de Dieu: sa sainteté tient au fait qu’elle est devenue enceinte même de la Parole, féconde de la Parole et Mère de la Parole divine.

Il fait du bien au monde

Ce projet de vie, réponse réelle aux défis de notre temps, notamment au déchaînement de la barbarie, paraît inaccessible. Il correspond pourtant à notre aspiration profonde: celle de devenir des saints, comme le rappellent les icônes, c’est-à-dire des hommes aussi humains que le Christ, le Dieu-Homme. Paradoxalement, la sainteté ou déification est l’humanisation maximale de la personne humaine. Ceci a lieu à son insu car elle ressent toujours le caractère inaccompli de sa vie en Dieu.

(a.p. M.-A.)
Derniers articles
Newsletter
Lettre d’information