« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Éduquer la foi chez l’enfant

Gleb Kaleda

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Dans nos paroisses, nous nous préoccupons beaucoup de transmettre le flambeau de la Foi aux nouvelles générations. La catéchèse paroissiale s’y emploie. Des réunions sont organisées avec les parents un dimanche par mois dans certaines paroisse. Notre archevêque, le métropolite Joseph, consacre beaucoup d’énergie à soutenir les prêtres dans leur mission auprès des familles. Du 1er au 3 novembre, il a organisé une session de formation des catéchètes. Ce souci naturel a toujours été celui des communautés chrétiennes. Des textes nourris d’une solide expérience de père de famille et de prêtre de paroisse sont proposés par le prêtre russe Gleb Kaleda.

Rôle de l’éducation  –

« La tâche de l’éducation est de mettre dans le cœur les prémisses de la foi en Christ, de la dévoiler comme la plénitude joyeuse de la vie, et de préparer les enfants pour qu’ils se sentent, arrivés à l’âge adulte, avant tout membres de l’Église dans n’importe quelle situation. Cela ne suffit pas d’être croyant, il faut être ancré dans l’Église : ce n’est que dans l’Église, ce n’est qu’en participant à ses offices et à ses sacrements, que l’on peut s’élever sur les marches de l’échelle spirituelle, se rapprocher de la pleine joie spirituelle, acquérir d’une certaine façon dans son cœur, ici même, sur terre,  le Royaume de Dieu. Le Christ a dit « le Royaume de Dieu est à l’intérieur de vous » (Luc 17, 21). Il ne se donne pas par l’éducation, c’est un don de Dieu à celui qui aspire à la vérité dans la pureté de son cœur, mais l’éducation est le moyen de déblayer le chemin pour le recevoir.

La mission de la femme

« Les premiers stades de l’éducation reposent principalement sur les épaules de la mère. La prière et la veille spirituelle doivent accompagner la grossesse. Toute une pléiade de femmes pleines de foi – en commençant par Anne, la mère du prophète Samuel, en passant par Anne, la mère de la sainte Vierge et en arrivant à la Mère de Dieu elle-même – peut défiler devant les yeux d’une chrétienne portant un fruit. En allaitant, la mère fait le signe de la croix sur l’enfant, puis l’habitue à faire lui-même le signe de croix avant de manger. C’est elle qui habituellement apprend les premières prières à l’enfant, etc.

Le père

Avec le temps,  le rôle du père devient plus important dans l’éducation religieuse des enfants, surtout quand il s’agit des garçons.  Sur les jeunes, sa conception du monde peut avoir une grande influence, plus que celle de la mère. Tout dépend de la préparation préalable, prénuptiale, du père et de la mère, de leur niveau spirituel et de leurs caractères.

Conscience de l’existence de Dieu

Dès les premiers jours de leur vie, il convient de marquer les enfants du signe de la croix, et quand ils vont un peu grandir, de les habituer à se signer eux-mêmes, à baiser les icônes, à se tenir tranquilles au moment de la prière avant les repas et à ne pas gêner les adultes dans leurs prières à d’autres moments. Un chrétien doit avoir l’habitude de commencer sa journée par un signe de croix et par la prière ; certains prêtres conseillent de commencer et de terminer sa journée en embrassant la croix qu’on porte autour du cou. Chez l’enfant doit se développer la conscience de l’existence de Dieu, de sa toute-puissance et de son amour ; et il faut lui faire comprendre que la prière est non seulement une obligation, comme une sorte de devoir, mais un besoin vivant. Pour cela les parents doivent obligatoirement faire des efforts d’éducation, montrer l’exemple, et prier pour l’enfant »

(L’Église au foyer, cerf, Paris, 2000, p. 52-53)