« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

La confession des enfants

confession orthodoxe

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Pourquoi ? – 

La confession est l’initiation à la miséricorde de Dieu, dont nous n’avons aucune idée. Elle est également l’habitude prise de ne pas avoir raison, d’être capable de reconnaître ses torts – habitude bien utile au cours de toute la vie. Elle est une préparation au Jugement ultime : si nous avons appris à ne pas nous justifier devant Dieu et à ne pas lui tenir tête pour avoir raison devant lui, le Salut devrait nous être facile. Le pardon libère de la culpabilité et instaure la responsabilité des pensées, des paroles et des actes, non devant les hommes, mais devant Dieu. La confession des tout petits prépare des adultes.

L’âge

Le plus tôt est le mieux. L’expérience paroissiale autorise à suggérer que les enfants commencent à se confesser avant l’âge de trois ans. Attendre l’âge de sept ans présente le risque de trouver des enfants déjà habitués à tout rationaliser et donc à se justifier devant Dieu ou à se perdre dans des explications à caractère psychologique. La Mère de Dieu fut présentée au Temple à l’âge de trois ans, nous dit le proto évangile de saint Jacques. À cet âge, l’enfant sait ce qui fait mal à soi et aux autres ; ce qui contredit l’amour ; ce qui crée un malaise intérieur. Il a conscience de la désobéissance. Il sent son cœur s’endurcir dans le péché. Je t’ai fait mal ; je me suis fait mal ; j’ai eu tort : pardonne-moi, Seigneur Jésus !

Méthode

Le milieu familial est idéal pour amorcer la démarche de la confession. Que l’enfant voie ses parents se confesser à l’église. Qu’il ait l’expérience du pardon à la maison : ses parents se demandent pardon ; ils lui apprennent à demander pardon à eux-mêmes et aux frères et sœurs – et finalement à Dieu. Après une crise vécue en famille,  se demander pardon mutuellement (les parents peuvent demander pardon aux enfants …) et venir ensuite devant les icônes pour demander pardon au Seigneur. Ensuite, le dimanche qui suit, venir à l’église et aller demander au prêtre la prière d’absolution pour l’enfant et pour ses parents. Les parents et les parrains peuvent aider l’enfant à préparer une petite liste de ce qu’il veut dire à Dieu en présence du prêtre.

À l’église

Parents et parrains peuvent accompagner l’enfant devant le prêtre. Ensuite le laisser seul et prier pour lui et pour le prêtre afin que l’Esprit saint les inspire l’un et l’autre. L’enfant, dûment préparé en famille, muni de son petit papier, apprendra facilement à confesser ses péchés pour recevoir de Dieu le pardon aussi (et plus !) nécessaire que celui de ses propres parents.

La communion

Autant que possible, inscrivons l’expérience de la confession au sein de la démarche eucharistique. Celle-ci est le couronnement de toute forme de repentir. Nous demandons pardon à Dieu afin d’être admis à la table eucharistique de son repas, comme le montre la parabole du Fils prodigue. Très tôt, l’enfant ressentira le besoin de demander pardon de ses fautes avant de se présenter à la table eucharistique. C’est une question de bon sens.