« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »  

La participation du peuple royal à la célébration

Agitation du voile du calice

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« C’est à l’ensemble des fidèles et chantres qui constituent l’assemblée (le « peuple royal » dans la théologie orthodoxe) que revient l’important rôle multiple que l’on a trop souvent tendance à oublier :

  • il confirme, par l’acclamation chantée « amen », les prières que le célébrant adresse à Dieu ;
  • il retourne ses saluts au célébrant (par exemple : « Et à ton esprit ! » en réponse à : « Paix à tous ! » du prêtre) ;
  • il renouvelle au célébrant, avant chaque sacrement, le mandat de l’accomplir au nom de l’Église (par exemple : « Cela est digne et juste ») ;
  • il participe à la prière commune en chantant après chaque clausule de l’ekténie ou litanie : « Kyrie eleison ! », « Accorde, Seigneur ! », etc. ;
  • il exécute avec les chantres certains chants fixes tels que le Credo et la Prière du Seigneur, et participe (ce point est de moindre importance) aux reprises d’un chant variable quand celui-ci est chanté plusieurs fois.

Il faut insister sur le fait que les cantilènes du clergé, des lecteurs, des psalmistes et du peuple, n’ont pas été consignées par écrit. Nous sommes dans le domaine de la tradition orale. C’est pour cette raison qu’il est difficile de dire dans quelle mesure les cantilènes actuellement en usage peuvent être considérées comme répondant à une tradition ancienne. Seuls les chants ornés destinés aux chantres ont été soigneusement fixés par des notations spéciales dès l’époque de leur composition ou à des époques où la tradition orale gardait encore son pouvoir de conservation exacte. »

(Maxime Kovalevsky, Retrouver la source oubliée, Paris, 1984, p. 136)

Note de la Rédaction : deux remarques de terminologie.

A. L’ « assemblée » est en fait le nom qui convient à l’ensemble de la communauté sacerdotale : évêque, prêtre, diacre en font partie avec le peuple royal. Celui-ci est appelé « royal » parce qu’il est responsable ; et il se montre responsable en répondant.

B. Le terme de « célébrant » convient à tout membre de l’assemblée, à tout baptisé ; tous célèbrent. Pour l’évêque ou le prêtre, on peut employer l’expression « le président de l’assemblée » ou de « la célébration ». L’épiscopat ou la prêtrise constituent le ministère de la présidence de l’assemblée confessante et célébrante. Ils ne monopolisent pas le charisme sacerdotal qui appartient en plénitude au Christ, le Célébrant par excellence – « Celui qui offre et qui est offert » (divine liturgie selon saint Jean Chrysostome) – invisiblement présent à la tête de l’assemblée par la grâce du saint Esprit.