« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Le sacrement de l’Huile sainte et de la guérison

onction des malades

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Situation –

Pendant les divers carêmes de l’Église, mais également toute l’année, on célèbre régulièrement le sacrement des saintes Huiles, appelé encore sacrement de l’Onction, qui est en fait le sacrement ou mystère de la guérison et de la santé accordées par Dieu à son peuple souffrant. L’huile est par excellence le signe de la miséricorde : en grec, on joue sur les mots « elaion » – l’huile – et « eleos » – la miséricorde. La divine compassion et la miséricorde manifestent la présence de Dieu dans l’humanité et dans son peuple. Le Seigneur Lui-même soigne et guérit (Ps. 40, 4 ; Is. 53, 4 ; Matt. 4, 24 ; 12, 15 ; 19, 2 ; Mc 6, 5 ; Lc 9, 16, etc.). Les nombreux cas de guérison indiquent dans le Christ le Médecin (Matt. 84, 24 ; 8, 6 ; 8, 14 ; 9, 2 ; 9,20 ; 9,32 ; 12, 10 ; 12, 22-23 ; 17, 14-18)

La communauté

L’Église peut être comparée à un vaste hôpital préparé pour les malades de l’âme et du corps. Le service de l’Onction permet d’interpréter le péché comme pathologie (Ps 100, 17 ; Jn 11, 4 ; Sir. 37, 33). Il est accompli pour la guérison de l’âme et du corps et pour la rémission des péchés. C’est pourquoi il a sa place, comme le sacrement de la confession ou sacrement de l’absolution, dans la semaine ou le temps qui prépare à Pâques et à la communion pascale. La communauté n’est pas seulement bénéficiaire de l’onction ; elle en est l’agent actif par sa prière, par la compassion qui se manifeste en elle pour les souffrants, par sa foi dans la parole de Dieu, par le repentir (Ps. 34, 13). En son sein, par le ministère des prêtres (Jac. 5, 14) héritiers des apôtres (Mc 6, 13 ; Lc 9, 1 ; Act. 5, 15 ; 19, 12 ; 28, 9 ; Héb. 11, 34), les malades trouvent le soulagement de leurs peines et la santé.

Le sacrement

Il se définit d’abord comme consécration de l’huile par un collège de sept prêtres, ou au moins deux, qui invoquent l’Esprit saint sur l’huile « pour qu’elle serve de remède à ceux qui en seront oints, et qu’elle les délivre de toute souffrance, de toute souillure de la chair et de l’esprit, et de tout mal » (prière de consécration de l’huile). « Les apôtres, écrit saint Marc, faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades et les guérissaient » (6, 13). Bien entendu, c’est le Christ, présent dans l’Église par la grâce de son Esprit très saint et très bon, qui soigne et qui guérit. Tous les sacrements supposent la présence invisible du Christ pontife et auteur véritable de tous les actes de son Église ou Corps.

Préparation

La préparation au sacrement, pour les prêtres qui l’officient, comme pour les fidèles qui le célèbrent avec leurs prêtres et qui en sont les premiers bénéficiaires, consiste dans le jeûne, dans la lecture de la Parole et dans la confession des péchés. En effet, la maladie est contre nature, comme l’est la mort ; et le repentir est la seule lutte efficace contre le péché, donc contre la mort et la souffrance. Pour la  conscience biblique, il y a un lien entre la faute morale, l’erreur, le manquement, et la maladie.

Maladie et péché

Ce lien fait apparaître quelquefois la maladie comme sanction d’une faute (Dt 28, 35 ; 2 Sa 24, 15 ; Jn 9, 1s).Toutefois, l’enseignement divin tel qu’il est exprimé dans le saint Évangile, suggère plutôt un lien de conséquence qu’une relation de culpabilité. À ce sujet l’évangile de l’Aveugle-né (Jn 9, 1) est le meilleur exemple. Dans l’évangile du réveil de Lazare (Jn 11) également, il se trouve une définition de la maladie en fonction de la glorification de Dieu. Le Seigneur se glorifie, ou est glorifié dans la maladie de son serviteur, soit par la puissance miraculeuse qu’Il développe, soit par la foi et la justice qui rayonnent du croyant.

La gloire de Dieu

Cela ne justifie pas bien sûr la souffrance, qui est, comme la mort, une réalité odieuse ; cela signifie que la maladie et la souffrance, comme la mort elle-même, sont devenues le lieu de la manifestation de l’amour et de la compassion divine. Dieu est ainsi « glorifié » parce qu’Il se fait connaître et est connu comme amour véritable, comme bonté indicible et comme justice miséricordieuse. C’est la raison pour laquelle, Dieu a voulu tout spécialement assumer la souffrance et la mort : Il s’est révélé en elles. C’est sur la Croix que l’amour de Dieu a resplendi et que Dieu a été glorifié en plénitude.

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