« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Les rites liturgiques

Croix orthodoxe

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Qu’est qu’un rite ?

Il est d’abord une action. Il correspond à l’idée de loi et de stabilité. C’est souvent une coutume, une forme, voire une règle. L’idée d’obligation et de rigueur lui est associée, quelquefois avec une connotation négative. Il s’agit pourtant en général de cérémonies vénérables, comme toutes celles qui accompagnent la mort, la vie et l’amour.

Consécration

Un rite est lié au fait d’une consécration. Dans un espace (temple, église, angle de beauté à la maison) et un temps (matin, soir, dimanche) consacrés, se déploient un ou plusieurs rites, simples ou complexes – des gestes accomplis avec la main, des mouvements ou des positions du corps ou de la tête. Le rite lui-même dessine un espace et structure une portion de temps.

Compétence

Des personnes sont consacrées pour l’accomplissement des rites. Tout baptisé a une responsabilité rituelle (signe de la Croix, vénération des icônes, allumage des lumières, offrande de l’encens, en plus des gestes nommés) : sa compétence découle de son appartenance au sacerdoce du Christ par la consécration baptismale. Elle découle, plus originellement encore, du statut sacerdotal accordé par Dieu à l’être humain au Paradis (Gen. 1-3). Parmi ces consacrés que sont les chrétiens, des ministères spécialisés sont compétents pour certains rites, comme, surtout, l’offrande eucharistique, ou encore le rite du déliement ou absolution des péchés.

Permanence et créativité

Si la stabilité caractérise le monde rituel, on observe pourtant son évolution, par l’action du saint Esprit, au cours de l’histoire humaine. Les chrétiens, issus d’Israël, en ont poursuivi la plus grande partie des pratiques rituelles. Ils ont renoncé à certaines d’entre elles (par exemple la circoncision, sauf certaines communautés) ; ils en pratiquent toujours certaines (l’offrande de la lumière à l’office vespéral) ; ils ont développé de façon impressionnante l’oblation du pain et du vin sous l’impulsion divine. Certains rites, comme le couronnement des époux, ont été inspirés par Dieu à une époque plus proche.

La puissance du rite

Les anciens, dans la plupart des cultures, ont cru et croient que le rite soutient le monde. Pourquoi ? Parce que c’est une action accomplie en obéissance à la divinité, et non de façon arbitraire. Il est efficace en ce sens parce que, même si c’est l’homme qui l’accomplit, c’est la Divinité qui en est l’auteur. Le rite est le pivot du cosmos et il est célébré en son centre : tout temple consacré, tout autel, est à l’axe du monde.

La parole

Un rite est généralement accompli en même temps qu’une parole est prononcée. Il n’illustre par celle-ci ; et celle-ci ne le commente pas. Non : c’est la puissance divine qui agit dans l’acte et la parole sacrées. Il y a également une pédagogie dans l’association de la parole et du geste : la conscience humaine est structurée et éclairée par la justesse, la sagesse et la cohérence des gestes et des cérémonies religieuses accomplies avec un cœur pur et croyant. Pour cette raison, on se purifie, en vue de l’accomplissement d’un rite, de tout péché, de toute passion, de toute souillure qui pourraient dénaturer le rite par le formalisme, le ritualisme ou la magie.