« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Pourquoi les rameaux ?

Entrée à Jérusalem Rameaux

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Renouveau de la créature –

Au cours de la célébration de l’entrée royale du Christ à Jérusalem, les fidèles et leurs pasteurs portent des rameaux de saule (de préférence, selon la tradition roumaine) ou des palmes, des branches d’olivier, en fait, tout ce qui verdoie. La coïncidence de la Fête, au moins sous nos climats, avec l’épanouissement du printemps, est parlante : les chrétiens célèbrent, non seulement le triomphe de la vie biologique après l’engourdissement hivernal, mais la victoire de la vie éternelle sur la mort spirituelle due au péché.

Le Vivant

Et ils n’honorent pas une vie anonyme et sans visage : ils acclament la Vie en personne, celui qui va volontairement vers la mort pour en sortir vivant par sa résurrection. Ils glorifient celui qui est, non seulement le Messie, le Christ, le Fils de David, attendu par le Peuple de Dieu, non seulement le Désiré des nations et de toutes les cultures, mais le Fils de Dieu fait chair et fait homme, le Créateur du ciel et de la terre qui s’est fait créature. Ils chantent gloire au Créateur qui renouvelle sa création : Il est devenu homme au sein de son propre univers et, Nouvel Adam, Il est le Roi d’un monde doué d’un extraordinaire potentiel de nouveauté.

Carême fécond

Les branches verdoyantes brandies par les chrétiens signifient la victoire du Héros, du Triomphateur, par anticipation : car, pour cette victoire, le Christ et Verbe de Dieu devra, par abnégation et par amour, assumer bien des humiliations, l’accusation, la condamnation à mort et l’exécution. Il entre dans la mort pour la vaincre. Mais, ces feuillages signifient également tous les bons résultats du Carême, « les rameaux et les palmes de nos vertus » (vendredi de la 6ème semaine), les prémices de la vie nouvelle dans le Christ. Ce n’est pas par vanité que nous faisons cela, pour nous glorifier nous-mêmes d’on ne sait quel exploit ! C’est une louange adressée au Seigneur qui a bien voulu agir en nous pendant ces quarante jours et y faire germer, par la grâce du saint Esprit, quelques changements qui nous rapprochent de lui.

L’offrande

Nous élevons les rameaux pour offrir au Christ Dieu ce qu’Il a produit en nous ; nous les lui présentons pour qu’Il les bénisse, pour nous encourager ! Le Carême n’a donc pas été stérile. Peut-être n’avons-nous qu’un tout petit bout de feuille verte à montrer… En tout cas, nous ne portons encore ni fleur ni fruit. Mais, le peu que nous avons produit, nous le présentons en glorifiant le Créateur d’avoir commencé le renouvellement de sa créature à l’intérieur de notre cœur et de notre intelligence. C’est comme si nous disions : « Gloire à toi, Seigneur Jésus, avec ton Père et ton Esprit très bon, qui a voulu faire éclore en nous quelques bourgeons de la vie nouvelle et éternelle en toi ! »