« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Présence du Christ dans le culte de l’Église

Eglise_PrJean

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La vie comme culte

La conscience de l’Église orthodoxe connaît une présence du Christ dans le culte, selon les modalités suivants :

a) dans le Sacrifice eucharistique ;

b) dans les autres sacrements ;

c) dans les hiérurgies (actions sacrées), dans les autres services ecclésiastiques (laudes), dans les prières et les bénédictions du prêtre ;

d) dans la parole de la sainte Écriture lue par le prêtre dans l’église ;

e) dans la prédication du prêtre ;

f) dans les prières dites et chantées par les fidèles à l’église, dans le dialogue entre eux et le prêtre au sein du culte ;

g) dans les lectures de la sainte Écriture faites par les fidèles en dehors du lieu de l’église, dans leurs prières et les lectures qu’ils font d’autres livres orthodoxes d’enseignement et de piété ;

h) dans les conversations que les fidèles ont au sujet de Dieu, dans un esprit de foi, et dans les œuvres bonnes et pures qu’ils accomplissent selon la foi. De cette façon, toute la vie des fidèles est un culte adressé à Dieu, ou une liturgie au sens large du mot.

Le Peuple

(…) Il faut mentionner que toutes les modalités de la présence du Christ présupposent un peuple croyant, qui, avec les prêtres et les hiérarques, fait partie constitutive de l’Église, celle-ci ayant elle-même, comme fondements spécifiques, les diverses modalités de la présence du Christ. D’une part, en effet, l’Église se constitue et se maintient par les saints mystères (sacrements) et par les autres moyens d’obtenir et d’entretenir la présence du Christ ; d’autre part, tous ces moyens ont comme prémisse l’Église. Dans l’Église, le Christ vient, et Il déploie celle-ci dans toutes les formes par lesquelles elle le prie, elle enseigne et elle accomplit sa volonté ; d’autre part, Il est dans l’Église par son Esprit saint, qui, des prières, des prédications et des actions bonnes et pures des fidèles, fait des moyens de sa venue toujours renouvelée, tous ces moyens étant nécessaires à chaque fidèle.

Unité

Si nous appelons quelquefois « communauté » le peuple fidèle, nous comprenons par cela une communauté unie avec toutes les communautés, ou avec l’Église en général, qui possède en elle le Christ, le fondement de l’unité aussi bien des membres de la communauté réunis dans le même lieu d’église, que d’eux avec les membres de l’Église partout répandue. Une unité quelle qu’elle soit se réalise ou existe entre tous les hommes qui sont liés par quelque chose de commun en dehors de leur nature humaine : leur famille, leur nation, etc. Mais la plus profonde unité se réalise dans l’Église. Cette unité montre que les humains rassemblés en un lieu ne sont pas simplement des individus rassemblés et uniformes.

Parole et prière

(..) Si nous considérons avec attention les moyens par lesquels le Christ nous devient présent selon les diverses modalités de sa présence, nous voyons que parmi eux se distinguent tout particulièrement la parole et la prière. Par celles-ci, c’est autant le Christ qui agit à l’égard des fidèles, que ceux-ci, en vue de fortifier sa présence en eux et entre eux. Dans certains sacrements, avec la prière, on utilise également comme moyen, disons matériel, soit un geste, soit une matière unie à un geste, lesquels sont, dans le fond, eux aussi des paroles incorporées.

P. Dumitru Stàniloae, Spiritualité et communion dans la liturgie orthodoxe, p. 134-138