« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Une confession

confession orthodoxe

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La prière

« Devant le Seigneur je me tiens et je lui demande d’éclairer mon âme enténébrée : qu’Il me montre les souillures et les maladies de mon cœur et de mon esprit, tout ce qui m’empêche d’être en communion avec lui et de l’aimer comme mon Créateur et mon Sauveur. Mon cœur est tiède, presque froid, il n’y a pas beaucoup d’amour en moi car tout mon intérêt est tourné vers moi-même. C’est moi qui suis assis sur l’autel de mon cœur ; j’en ai chassé le Seigneur. Je me vautre dans la paresse et la négligence, prétextant ma fatigue et mes douleurs pour ne pas travailler à retourner vers le Paradis.

Le découragement

« Souvent j’essaye de changer cela et alors mon âme est écrasée par le découragement : depuis tant d’années le Seigneur m’appelle et me montre sa miséricorde, et je suis toujours paralysé par les liens invisibles de l’amour de moi-même ; je suis dans l’incapacité absolue d’aimer Dieu et mon prochain, ni moi-même, d’ailleurs, dont je n’ai pas vraiment compassion. La constatation de ma misère, de ma nudité totale, de l’horreur de ma maladie intérieure – c’est comme un ver qui m’habite et me ronge – sont une telle insulte à ma vanité que je ne peux accepter d’être ainsi ; j’invente alors des substituts pour cacher la réalité : avec une piété hypocrite, des larmes de dépit, une certaine jouissance d’être victime comme si c’était là la réalité de mon être.

L’ingratitude

« Je confesse par-dessus tout mon ingratitude à l’égard de Dieu : depuis mon enfance, Il m’appelle, me montre sa bonté et sa douceur, sa longanimité ; Il me comble de ses richesses et même Il m’a fait voir le resplendissement d’un de ses saints. Et moi je continue de me complaire dans la vision de ma misère. Comme si je préférais cette malheureuse vision qui est celle de mon âme et de mon corps, à la vision de la gloire du Seigneur qui est ressuscité et qui veut me sauver. C’est insensé et stupide, ce choix ; mais j’ai peur, en me tournant délibérément vers le Seigneur, d’oublier le souci de mon âme et de ne pas répondre à son appel quand Il nous dit : Repentez-vous…

L’indifférence à autrui

« La conséquence de tout cela est ma froideur, mon insouciance à l’égard des autres. Il n’y a pas en moi de réelle compassion – quand mon cœur s’ouvre un peu à mon prochain, il retourne très vite à sa propre faute, au mal qu’il a fait à la multitude des gens que j’ai croisés depuis ma jeunesse. La souffrance de mes proches me ramène à mon péché. J’ai conscience d’avoir grandement nui à beaucoup de gens, par ma vanité, le jugement de mes frères, la jalousie, l’ingratitude, l’agacement. Toutes ces paroles, ces regards, ces pensées méprisantes ont détruit mon entourage. Je sais que Dieu les aide et les aidera, mais aujourd’hui je demande sincèrement le pardon pour chacun d’entre eux, les morts et les vivants. La liste est innombrable.

Demande de pardon

« Si le Seigneur veut m’enlever la vie – car c’est vrai que j’occupe la terre inutilement – je te supplie, toi mon prêtre, mon père, et si j’osais : mon ami et mon frère, prie le Christ qu’Il me pardonne, qu’Il me lave entièrement, qu’Il fasse disparaître les multiples blessures que j’ai infligées, à toi et à tous, et qu’Il fasse resplendir la lumière de sa face dans nos cœurs affligés. Pardonne-moi et prie pour moi… »