Ode 1 – en ton 1
« Ta droite victorieuse, magnifique en sa force, s’est couverte de gloire ; car, ô Seigneur immortel, grâce à ta puissance, elle a broyé les ennemis en ouvrant pour Israël une voie nouvelle au profond de la mer ! »
Refrain : Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous !
Incompréhensible est le mystère de ta personne déifiée, ô Mère de Dieu : les ténèbres qui voilent notre intelligence et notre cœur, purifie-les par la lumière du saint Esprit afin que nous te chantions : Réjouis-toi, Vierge Mère de Dieu, réjouis-toi !
Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous !
Digne de la plus haute admiration est la gloire de ta triple virginité, ô Vierge : les puissances angéliques la chantent et la célèbrent dans les cieux ! Donne-nous, à nous pécheurs, la grâce de ton Fils et ton Dieu qui magnifie sa Mère très pure !
Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit !
Ta conception fut miraculeuse, ô Marie ! Joachim et Anne ont exulté et ont glorifié la miséricorde du Seigneur à leur égard. Accorde-nous le souffle de la gratitude et de la louange pour les enfants que le Seigneur accorde à notre indigne prière, car en toi se réjouit toute créature !
Et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amen !
Abraham offrit son fils unique par obéissance au Seigneur : voyant son abnégation, le Père céleste accepta l’offrande de son cœur brisé, et lui permit d’immoler son agneau au lieu d’Isaac. Nous aussi, ô Mère de miséricorde, par l’Esprit qui habite en toi, purifie-nous de toute possession à l’égard de nos enfants.
Ode 3
« Toi qui seul connais la faiblesse de la nature humaine, lui étant devenu semblable, dans ta compassion, revêts-moi de la force d’en-haut, pour que je chante devant toi : Saint est le temple spirituel de ta gloire immaculée, Seigneur ami des humains ! »
Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous !
Ô bien nommée Buisson ardent, ton amour pour ton Fils et ton Dieu est plus brûlant que celui des séraphins ; et ta compassion pour les humains les réchauffe et les fortifie. Viens en aide aux parents éprouvés par les souffrances de leurs enfants et sauve-les du désespoir !
Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous !
Tu fis des chérubins ton trône, ô Vierge reine ! De leurs innombrables yeux ils contemplent la lumière incréée de la Divinité et toi, ô Marie, tu es Celle qui voit Dieu. Nous aussi, malgré nos péchés, grâce à ta prière et selon notre foi, il nous sera donné de voir l’amour du Seigneur pour nos petits enfants !
Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit !
Toi qui montres la Voie, ne te lasse pas de désigner à notre espérance et à notre louange ton Fils et ton Dieu. C’est Lui, notre Sauveur, qui appela près de lui les petits enfants pour les bénir avec amour et nous les donner en exemple de pureté.
Et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amen !
Reine des anges, Gabriel s’adressa à toi de la part du Seigneur : qu’à nous aussi pécheurs revienne le charisme de te célébrer pour l’union de la divinité et de l’humanité qui s’opère en toi, nous qui confessons la vraie foi.
Sauve de tout danger tes serviteurs, car c’est en toi qu’après Dieu, ô Mère, nous trouvons un abri, unique Rempart, inébranlable Protection !
Dans ta bienveillance, penche-toi sur les souffrances de mon corps, Mère de Dieu toute digne de nos chants ; viens de mon âme guérir la douleur !
Cathisme, ton 2
Fervente avocate, inexpugnable Rempart, Source de miséricorde et Refuge de l’univers, vers toi nous crions sans répit : Mère de Dieu et Souveraine, empresse-toi, délivre-nous de toute adversité, car seule tu te hâtes d’accorder ton secours !
Ode 4
« Montagne ombragée par la grâce de Dieu, le prophète Habacuc t’a reconnue de son regard de voyant. De toi, a-t-il prédit, sortira le Saint d’Israël pour notre salut et notre restauration. »
Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous !
Orante est ton nom ! En tout temps et en tout lieu, tu es celle qui élève vers le Seigneur tes mains très pures pour le supplier et le louer au nom des croyants et de tous les humains, les pécheurs et les justes. En cette heure bénie, intercède, en ton sacerdoce maternel, pour tous les enfants qui souffrent en ce monde !
Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous !
Mère de toute protection, ta maternité est un voile qui couvre l’humanité d’une chaleureuse et divine compassion : protège, garde, convertis et sauve tes serviteurs, les parents qui mettent leur confiance en toi et en ton Seigneur !
Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit !
Vierge de tendresse, ouvre-nous la porte de la tendresse divine, ô Marie et donne-nous d’aimer les petits enfants de l’amour dont les aime le Christ, car notre cœur est égoïste et sec.
Et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amen !
Les jeux de nos enfants sont l’image de la sagesse incréée ! Ton Fils et ton Dieu joua comme enfant avec sa Mère très pure en sa sainte et véritable humanité. Donne à nous, les pères et les mères selon Dieu, la sagesse qui éduque et qui éveille à la miséricorde divine !
Ode 5
« Par l’éclat de ton avènement, Tu as illuminé les confins de l’univers en les éclairant, ô Christ, par la splendeur de ta croix : fais briller aussi la lumière de la divine connaissance dans les cœurs qui te chantent selon la vraie foi ! »
Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous !
Tu allaites ton créateur devenu en toi être humain véritable. De ton sein très pur et virginal, fais couler aussi le lait de la divine consolation sur les pères et les mères brisés par la souffrance de leurs enfants.
Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous !
Tes caresses, ô Mère du Christ Dieu, ont réjoui ton enfant par l’humanité de ton amour. Rends-nous dignes d’avoir part à une telle tendresse afin de consoler et de réjouir tout enfant éprouvé en son âme ou en son corps.
Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit !
A l’annonce et devant les signes futurs de la Passion de ton enfant chéri, tu tremblas de frayeur, ô Mère très sainte ! Tu connais l’angoisse et la détresse des parents devant l’épreuve de leur enfant : aide-les par ta compréhension maternelle et sauve-les du découragement !
Et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amen !
Tes entrailles se sont serrées quand tu sus quelle souffrance souffrait ton divin enfant : sois proche, nous t’en prions, de nos souffrances, quand notre cœur se fend de douleur !
Ode 6
« Le fond de l’abîme nous entourait, et nous n’avions personne pour nous délivrer ; nous étions comptés comme brebis d’abattoir. Sauve ton peuple, ô notre Dieu, car Tu es la force des faibles et leur relèvement ! »
Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous !
Dans une grotte, à Bethléem, tu mis au monde et tu abritas le Dieu que tu avais conçu. Dans la grotte de notre cœur, ô Marie, fais habiter aussi ton Seigneur très doux et très humble !
Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous !
Il est digne en vérité de te célébrer, ô Mère de Dieu ! De façon incompréhensible pour les anges et pour les humains, tu conçus humainement le Dieu de l’univers. Inconnaissable est la virginité que tu gardas dans la conception et dans l’enfantement : en te magnifiant, nous glorifions Celui qui en toi engendra son Fils unique et Verbe !
Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit !
Ô Vierge au triple sceau, tu connais la virginité et l’innocence des tout-petits. Intercède pour eux dans leur souffrance et réjouis-toi pour leur joie, car ils n’ont rien pu faire de mal !
Et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amen !
En nourrisson, tu fus portée sur les bras de sainte Anne ta mère, et Joachim, ton père béni, rendait au Seigneur l’action de grâce due à ta conception miraculeuse. Ils virent en Esprit les souffrances que tu porterais et ne cessèrent pour autant leur louange !
Sauve de tout danger tes serviteurs, car c’est en toi qu’après Dieu, ô Mère, nous trouvons un abri, unique Rempart, inébranlable Protection !
Dans ta bienveillance, penche-toi sur les souffrances de mon corps, Mère de Dieu toute digne de nos chants ; viens de mon âme guérir la douleur !
Kondakion en ton 6
Protectrice assurée des chrétiens, + Médiatrice sans défaillance devant le Créateur, / ne dédaigne pas la voix suppliante des pécheurs !// Mais dans ta bonté+ hâte-toi de nous secourir, / nous qui te crions avec foi:// « Sois prompte dans ton intercession, + et empressée dans ta prière, ô Mère de Dieu, / Secours constant de ceux qui t’honorent ». //
Ode 7
« Nous les fidèles, nous reconnaissons en toi, ô Mère de Dieu, la fournaise spirituelle. Et de même qu’Il a sauvé les trois Jeunes Gens, le Très-Haut a renouvelé en ton sein le monde entier, le Seigneur Dieu de nos Pères, digne de louange et de gloire ! »
Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous !
Source de vie, tu mis au monde celui qui est la Vérité, la Voie et la Vie. Tu conçus et enfantas le vrai médecin de nos âmes et de nos corps : prie-le, ô Mère, pour tous ceux qui servent et soignent par sa grâce les enfants souffrants !
Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous !
Comme en un jardin clos, le Seigneur trouva en toi sa demeure et son repos. Veuille, ô Paradis spirituel, accorder à tous les parents qui te supplient, la grâce de s’abandonner dans la foi à ton Fils et ton Dieu !
Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit !
Tu es la Joie des affligés ! Ecoute, ô Mère, les cris et les plaintes des enfants tourmentés ! Tu connais leur innocence et leur jeunesse : épargne-leur la maladie de l’âme et du corps et sauve-les de toute douleur ; sois la joie de leurs parents et de toute notre fraternité affligés !
Et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amen !
En toi se réjouit toute créature, car tu es celle qui nous fais connaître Jésus, ton Seigneur et ton Dieu, notre Seigneur et notre Dieu. Montre-le-nous présent dans l’affliction des tout-petits !
Ode 8
« Dans la fournaise, comme en un creuset, brillèrent les enfants d’Israël par l’éclat de leur piété plus pure que l’or fin ; et ils se mirent à chanter : Bénissez le Seigneur, toutes ses œuvres ! Louez-le ! Exaltez-le dans tous les siècles ! »
Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous !
Inacceptable est le tourment des enfants. Toi-même, ô Vierge, le supplice de ton Fils te déchirait les entrailles : Comment souffres-Tu, disais-tu, Toi qui est la vie et l’allégresse de l’univers ? Sur l’agonie des parents et des enfants, verse, ô Compatissante, le baume de ta tendresse !
Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous !
Sans raison est la douleur des tout-petits, car ils n’ont rien pu faire de mal ! Nos péchés sont innombrables et nous accablent : prie, ô Vierge, pour notre conversion et notre pardon !
Bénissons le Seigneur, Père et Fils et saint Esprit !
Entendant l’appeler la voix de son Dieu, Samuel enfant répondait : Parle, Seigneur, ton serviteur écoute ! A nos enfants aussi, ô Mère de la Sagesse, donne l’écoute de la Divinité et le souffle prophétique !
Et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amen !
Toute-Sainte est ton nom, ô Vierge, car l’Esprit, Saint, Seigneur et Vivifiant, sanctifia et déifia ton sein très pur par la conception du Verbe et Fils unique de Dieu. Sanctifie-nous par ta protection, nous qui, par amour pour nos enfants, nous réfugions près de toi !
Ode 9
« Pour image de ton enfantement, nous avons le buisson ardent qui brûlait sans être consumé ; en nos âmes, nous te prions d’éteindre la fournaise des tentations, pour qu’alors, ô Mère de Dieu, sans cesse nous te magnifiions ! »
Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous !
A l’âge de trois ans tu fréquentais le temple de ton Seigneur. Adolescente, si jeune encore, tu reçus dans ta virginité la semence divine du Fils de Dieu et Fils de l’Homme. Tu connus par le vieillard Siméon qu’un glaive traverserait ton cœur de vierge mère et, avec audace et avec foi, tu disais au Seigneur : Qu’il m’advienne selon ta parole !
Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous !
Le Seigneur Jésus Christ ton divin et humain fils montra aux enfants son amour paternel. Ta maternité nous révèle l’amour du Père céleste. Inspire-nous, ô Mère, la paternité et la maternité, non seulement selon la chair, mais selon l’Esprit saint, pour porter, consoler et guider nos enfants sur le chemin de sainteté !
Gloire au Père et au Fils et au saint Esprit !
Coryphée de tous les saints, Chef de file et Tête de tous ceux qui intercèdent devant le Trône du Très-Haut, Prototype de toute sainteté humaine, Modèle des martyrs et des justes de tous les temps, avec saint Nicolas, l’ami des enfants, intercède pour les tout-petits que menacent la maladie et la mort !
Et maintenant et toujours et dans les siècles des siècles : Amen !
Mère de Dieu digne de toutes les louanges, Montagne non taillée de main d’homme, Portée dans les bras de sainte Anne, Mère de la Supplication et du Refuge, Grande Humilité, Consolatrice de nos peines, dont le voile et la ceinture protègent la sainte Eglise de Dieu, Joie inattendue, Calice du salut, Guide et Pédagogue de nos âmes, toi qui bénis de trois mains, Fleur immarcescible, écoute les prières de supplication et de louange des pères et des mères éprouvés en leurs enfants !