« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

L’icône du Christ

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Voir le Seigneur

C’est un trésor inestimable que de voir le visage de Dieu. Si les prophètes l’ont désiré, s’ils l’ont pressenti, s’ils l’ont vu de loin (Jér. 31, 3), ce n’est qu’après la venue dans notre monde et dans notre chair du Christ, Verbe de Dieu, que les hommes ont pu le contempler (Jn 1, 14). Quand nous lisons ou écoutons le saint Évangile, nous « voyons » Dieu vivre parmi nous. Ses paroles et ses actes nous livrent son visage et tout son corps. C’est pour cela que le Christ sur l’icône tient l’Évangile. Pour la même raison, l’icône traduit fidèlement les mots qui se trouvent dans la Parole de Dieu : le même Verbe s’exprime par des paroles, par des gestes, par sa façon d’être, aussi bien dans le langage articulé que dans le langage des formes. Le Même parle de la même façon dans l’Évangile et dans l’Icône.

Progrès spirituel

Plus nous prions le Christ, plus nous nous approchons de lui en pratiquant sa volonté, plus nous nous nourrissons des sacrements de l’Église, notamment de l’Eucharistie, plus son visage lumineux nous apparaît. Il nous est nécessaire pour cela de purifier nos sentiments et notre intelligence, car seuls « les cœurs purs verront Dieu » (Mat. 5, 8). Nous progressons dans notre vie vers cette vision de Dieu, qui est également la vision de l’Homme parfait. Ainsi, lors de la Résurrection de toute chair, au Dernier Jour, nous verrons Dieu face à face (cf. 1 Co. 13, 12).

Transfiguration de la matière

La tradition de l’Église orthodoxe nous apprend cela, nous conduit sur le chemin au bout duquel nous verrons le visage de Dieu. L’icône est peinte dans la prière, avec l’invocation du saint Esprit : c’est Dieu Lui-même qui se révèle à nous à travers la matière transfigurée. La lumière divine apparaît à nos yeux de chair dans la mesure où Dieu veut se faire connaître à nous, et dans la mesure où nous avons préparé nos cœurs à cette révélation.

Le regard de Dieu

C’est ce que nous célébrons dans le mystère de Noël : la terre offre une grotte (notre cœur) à l’Inaccessible qui se montre à nos yeux. Demandons au Christ qui a donné la vue aux aveugles de nous donner des yeux pour le voir en vérité – et l’icône sera lumineuse et vivante.

De plus, dans la mesure où nous progressons dans la vie en Christ, nous percevons le regard que le Seigneur pose sur nous : en regardant l’icône du Christ, nous nous sentons regardés ; notre regard croise son regard ; bien souvent, nous n’osons plus lever les yeux vers lui, tellement ce regard aimant est insoutenable – nous nous sentons minuscules devant l’absolu de l’amour divin.