Seigneur Jésus Christ notre Dieu, Toi qui es invisiblement présent avec nous par la grâce du saint Esprit, Toi qui es ressuscité des morts, Toi qui es glorifié à la Droite du Père, et nous envoie d’auprès de lui ce même Souffle de Vie, de Vérité et de Liberté,
nous t’adorons, nous te glorifions, nous te bénissons, nous te louons, nous te remercions, nous te rendons grâces, nous te célébrons pour tous les bienfaits, célestes ou terrestres, visibles ou invisibles, connus ou inconnus de nous, dont, chaque jour, à chaque heure, en tout temps et en tout lieu, Tu daignes, dans ton infinie miséricorde, ton indicible compassion, ton incompréhensible sagesse et la justesse de tes jugements, gratifier, généreusement et gratuitement, nous tes serviteurs N…, notre famille (N…), notre communauté (N…), ta sainte Eglise, notre pays (N…), ton monde entier, ceux qui te connaissent et ceux qui t’ignorent, ceux qui croient en toi et ceux qui ne croient pas, ceux qui t’aiment et ceux – s’il en est – qui te haïssent !
Nous te glorifions particulièrement pour tes serviteurs, (les membres de notre paroisse ou de notre famille…), (N…, nos Pères et Frères N…., les malades N…, les défunts N…, ceux qui nous aiment et ceux qui nous haïssent N…). Nous te remercions enfin pour notre Père en Dieu (notre archevêque N…, notre prêtre, notre confesseur N…) et pour tous nos Pères et Frères qui confessent la vraie Foi.
A toi louange, gratification et gloire, Christ notre Dieu, avec ton Père et l’Esprit saint, Dieu unique dans les siècles des siècles : Amen !
On peut continuer avec le chapelet, 50 ou 100 fois :
Gloire à toi pour tes serviteurs N… (ou : pour moi, pécheur, ou : pour nous N…), Seigneur, gloire à toi !
On peut nommer les personnes la première fois, et ensuite continuer par la simple formule :
Gloire pour tes serviteurs, Seigneur, gloire à toi !
La prière de louange – « rendez grâces en tout et pour tout », dit saint Paul (Ephésiens, 5, 20) – exprime la Foi, la confiance que nous mettons dans l’action miséricordieuse du Seigneur, y compris dans les situations périlleuses ou simplement inconfortables – c’est alors que nous démontrons le plus notre foi dans la paternité de Dieu.
En elle, le saint Esprit nous initie à la préférence absolue accordée au Seigneur, à qui nous demandons de l’aimer plus que tout : « accorde-nous, Seigneur, de t’aimer et de te craindre de tout notre cœur, et de faire en toute chose ta volonté » (prière 3 des vêpres).
Elle culmine dans l’eucharistie – action de grâces en plénitude. L’être humain perd le Paradis par l’ingratitude ; il le retrouve par la gratitude et la louange.