« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Le renouvellement du temps

Baptême du Christ

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La bonté de la créature-

Le temps est une créature (Genèse 1). Comme toutes les créatures, il est, dans sa bonté foncière, un don que le Créateur fait à toutes les autres créatures et particulièrement à la créature humaine. Le Seigneur confie à celle-ci le temps pour qu’il le gère et qu’il s’en montre responsable devant sa face, en ce monde et dans le monde qui vient. De plus, Il vient dans ce temps qu’Il a créé, en s’incarnant, en se soumettant volontairement au temps, en s’immergeant en lui comme Il le fait dans le Jourdain : et le fleuve remonte en arrière, signifiant la purification de tous les temps de l’humanité depuis la perte du Paradis. Et « de nouveau, avec gloire, Il vient » mettre un terme au temps et à l’histoire de la création et régner sans fin.

Adam responsable

Nous pouvons, par nos péchés, dégrader le temps ou contribuer à sa dégradation, « perdre le temps », l’utiliser pour satisfaire nos péchés et nos passions égoïstes. Le temps devient alors opaque à la présence de Dieu, et il conduit à la mort. C’est un temps pour la mort, un temps morbide, asservissant et odieux. Il se caractérise par l’ennui. Il devient une chose rythmée par l’horloge infernale d’une existence sans Dieu. Mais nous pouvons mettre à profit le temps par le repentir… et nous mettre à l’heure du salut.

Racheter le temps

Nous pouvons également transfigurer le temps en éternité. Comment ? En offrant à Dieu le temps qui vient de lui pour qu’Il nous le rende porteur de toute sa grâce : c’est ce que nous faisons dans la prière, surtout dans la divine liturgie. Nous prenons le loisir de célébrer de tout notre cœur, de tout notre esprit, de toutes nos forces, celui qui nous donne la vie, l’être, le devenir en lui-même, et donc le temps de la sanctification de nous-mêmes et du monde.

Nous rachetons également le temps en en faisant l’occasion de la rencontre avec autrui dans l’amour. Père Dumitru Stàniloae a magnifié ce thème du temps comme lieu de la communion des personnes créées entre elles et de chaque personne créée avec la Personne incréée de Dieu. Le temps est le temps de la communion, de l’amour et de la tendresse : et il faut du temps pour aimer, surtout quand les personnes sont des blessées de la vie. Comme le Bon Samaritain donne du temps à l’homme trouvé au bord de la route !

Le temps et l’épreuve

Mais le temps est également celui où notre foi, notre amour, notre constance sont mis à l’épreuve. Il est celui de l’attente inquiète, de l’impatience, quand un de nos proches souffre ; il est celui de l’imprévu, de la souffrance permise par Dieu pour notre édification et pour que nous acquérions toujours plus d’amour. Et c’est encore « à l’épreuve du temps » que notre fidélité dans l’amour et dans la foi se démontre ; de même, que c’est dans la longueur des jours que le Seigneur manifeste sa fidélité…