« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Faut-il encore faire des enfants ?

Foetus

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Plus d’enfants – 

Certains de nos contemporains refusent actuellement de concevoir des enfants. Plusieurs raisons sont invoquées, notamment la peur du lendemain car les temps qui viennent sont ressentis par eux comme terrifiants : ils ne se voient pas infliger de telles épreuves à leurs enfants ! D’autres pensent que l’homme est nuisible à la nature et qu’en s’abstenant de procréer ils protègent celle-ci – philosophie écologique paradoxale…

Réponse à la mort

A toutes les époques des épreuves terribles ont rencontré l’humanité : guerres, fléaux, persécutions politiques religieuses, cataclysmes en tout genre. Les êtres humains ont toujours continué à se montrer féconds, pour plusieurs raisons, là encore. Les enfants ont toujours été à la fois une extraordinaire consolation pour les hommes et leur plus grande inquiétude. On sait également qu’il y a eu des cas d’avortements ou d’infanticides inspirés par la détresse. Mais, finalement, une sorte de confiance instinctive dans la vie a généralement triomphé. La fécondité est une des réponses à la mortalité.

La vision biblique

Du point de vue de la foi en Dieu, nos ancêtres bibliques investissaient un grand espoir dans la fécondité parce qu’ils attendaient le Messie. Celui-ci est maintenant venu, c’est le Christ Jésus, et la préoccupation d’une descendance peut être moins forte. Toutefois, chaque nouvelle grossesse est un espoir pour l’humanité, y compris les cas de fécondité non désirée ou même issue de la violence. Dans les généalogies bibliques, on rencontre toutes sortes de situations à cet égard. Chaque naissance est d’une certaine façon miraculeuse.

Le commandement divin

La vocation biblique demeure inchangée : « croissez, multipliez-vous ! » Cette injonction divine est à prendre au sérieux et avec obéissance, pourquoi ? – parce que, notamment, toute conception, toute naissance humaine apporte l’espoir d’un saint, d’un juste, d’un prophète, d’un génie, d’un homme digne de l’humanité et qui pourra apporter à celle-ci le service qu’elle attend. Surtout dans les temps d’épreuve, Dieu envoie à son peuple et à l’humanité entière les hommes et les femmes dont on a besoin. Il a toujours agi ainsi, comme le montre une lecture même superficielle de l’Histoire.

Dieu crée chaque enfant

Rappelons également que la conception d’un enfant, d’après notre foi, n’est pas seulement l’affaire d’un homme et d’une femme qui se rencontrent. Dans l’union du couple, le Créateur a la place de Celui qui donne la vie, qui veut la vie, qui l’inspire, qui la crée et la bénit. Concevoir un enfant est ainsi un acte de foi dans la volonté du Créateur de tout et Maître de l’Histoire. La conception est davantage que « faire un enfant » : elle consiste à recevoir de Dieu l’enfant qu’Il veut nous confier et à l’éduquer selon sa volonté. La conception est une responsabilité devant Dieu, devant la société civile et devant la Création tout entière. Et cette responsabilité s’assume par l’éducation.

(a.p. Marc-Antoine)
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