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Je voudrais être reconnue !

Matthew_the_Evangelist

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Le besoin de reconnaissance –

Suivant l’esprit du monde, il est classique d’éprouver du dépit quand on n’a pas été reconnu. Le besoin de reconnaissance est un besoin fondamental chez l’être humain en raison de son éloignement de Dieu. Il nous est difficile d’agir gratuitement. Le salaire matériel ne nous suffit pas ; nous attendons un salaire psychologique.

L’exemple du Christ

Suivant l’esprit de l’Évangile, la patience dans l’injustice et le mépris que l’on subit de la part d’autrui nous fait évoluer vers l’état d’impassibilité qui est celui du Christ. Les saints ne se plaignent pas et ne revendiquent rien. Le Christ Lui-même donne l’exemple d’un homme et d’un dieu qui n’a jamais réclamé l’honneur qui lui est dû. Il est loin d’avoir toujours été reconnu comme Dieu, même après sa résurrection et même après la Pentecôte. Il a supporté l’absence de reconnaissance : l’ingratitude d’une partie de son Peuple.

Bénir ses ennemis

Du point de vue chrétien, notre Maître le Christ nous propose de bénir ceux qui nous offensent, nous calomnient ou nous méprissent ; Il nous invite à aimer nos ennemis, de façon à être des hommes libres. De plus, nous bénissons ces personnes parce qu’elles nous font évoluer en nous libérant, si nous le voulons bien, de certaines passions mortifères comme l’amour de soi, la vaine gloire et précisément le besoin de reconnaissance de la part des hommes. Nos ennemis nous rendent service et sont, en quelque sorte, nos amis. Pensons également que les saints ne cherchent à plaire qu’à Dieu.

Le milieu de travail

L’expérience en milieu professionnel est très intéressante parce qu’elle montre que le lieu de travail est un lieu d’ascèse, comme le milieu familial ou la communauté monastique! Si nous le voulons, nous pouvons acquérir dans ce milieu tous les charismes du Dieu Homme: la patience, la douceur, l’amour des ennemis, le pardon des offenses, la compassion pour autrui, la bénédiction des persécuteurs et l’amour préférentiel à l’égard de tous. Nous gardons la joie du Christ en toute circonstance. Nous devenons ainsi les « fils de notre Père des cieux », selon l’expression trouvée en Saint-Matthieu (5, 45). En fait, toutes les circonstances sont bonnes pour s’exercer à être les disciples de notre Maître

(a.p. Marc-Antoine).