« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

L’aumône

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Se déposséder pour autrui

La période bénie du grand Carême ne consiste pas seulement dans la prière, la veille et le jeûne. Elle est également dans l’ « aumône », c’est-à-dire le partage avec ceux qui n’ont pas, la dépossession par amour pour un frère. Mais le chrétien ne se défait pas seulement de quelques biens matériels (argent, vêtements, nourriture…). Il s’appauvrit surtout de toute autosuffisance, de tout ce qui fait qu’il passerait à côté d’autrui sans le voir.

Renoncer à soi pour voir le Christ

Il s’agit d’un généreux renoncement à soi-même, par exemple en se tournant vers autrui pour voir son visage, ou en lui consacrant du temps et de l’attention. Le chrétien fait l’aumône de son temps et de ses pensées, en pensant plus à autrui qu’à soi. En fait, cela revient, à une échelle quelquefois très modeste, à se donner soi-même par amour. Faisant cela, le disciple du Christ s’assimile à son Maître, il l’imite, bien plus il s’identifie à lui en tendant, au moins pendant quarante jours, à être le canal de l’amour que le Seigneur a pour tous. De la sorte, il lui sera donné, comme à tant de saints, de voir le Christ présent dans le frère et le prochain.

Pédagogie

Nous pouvons entrer dans cette voie et y inviter nos enfants, en leur promettant une grande joie, celle de donner et de se donner. Dans l’évangile du Jugement dernier (Matthieu 25, 31-46), le Christ invite, non à une simple morale sociale, mais à l’expérience de sa vie et de son amour par la grâce du saint Esprit.

La générosité de Dieu

Nous la magnifions et la manifestons par l’aumône et toute œuvre de bien.

la divine liturgie glorifie la générosité divine : « Mon âme bénit le Seigneur et n’oublie aucun de ses bienfaits ! Le Seigneur est compatissant et miséricordieux, longanime et plein de miséricorde ! » (Ps 102) ; « le Seigneur a fait le ciel et la terre, la mer et tout ce qu’elle renferme… Il fait justice aux opprimés, Il donne du pain aux affamés … protège l’étranger… » (Ps 145) ; « Tu nous as appelés du non être à l’être, Tu nous as relevés, nous qui étions tombés, et Tu n’as pas cessé d’agir jusqu’à ce que Tu nous aies élevés au ciel et nous aies fait don de ton Royaume à venir… nous te rendons grâce… pour tous les bienfaits connus ou ignorés de nous,…répandus sur nous… » (Anaphore de saint Jean Chrysostome).

comment le Seigneur distribue-t-Il ses bienfaits ? Par l’intermédiaire de ses serviteurs, surtout ceux qui sont, par la Foi, unis à son Corps, l’Eglise, mais également par toute personne généreuse qui fait la volonté de Dieu sans même le connaître encore. Dieu agit dans son monde par les anges, par les saints, par les personnes humaines, les artisans de paix, tous ceux qui distribuent aux autres les biens qu’ils ont reçus de lui. Par exemple, l’argent dont nous disposons nous vient de Dieu : et nous le distribuons à notre tour par l’aumône (lire le livre de Tobie dans la Bible) ; ou bien, le Seigneur Père, Fils et saint Esprit soigne et guérit par la main des médecins ; Il fait lever la graine par le travail du laboureur, Il protège l’étranger par le biais des associations caritatives, etc. Le bien, le beau et le bon que l’être humain accomplit ont leur source dans le Père céleste, incompréhensiblement bon et généreux : dans la divine liturgie, les Béatitudes répondent ainsi aux psaumes des antiennes. L’aumône consiste à reconnaître que l’on n’est pas propriétaire des biens, qu’ils appartiennent à Dieu qui nous les a confiés afin que nous les distribuions eucharistiquement autour de nous.