« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Le partage des vêtements

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La tradition –

Quand un chrétien décède – s’endort dans le Seigneur -, les membres de la famille ou de la communauté paroissiale ont à charge de faire sa toilette et de l’habiller de ses plus beaux vêtements. Le cercueil demeurant ouvert jusqu’à l’inhumation, le défunt présente à ceux qui viennent lui rendre hommage et prendre congé de lui, une image belle et durable. Après l’inhumation, soit le prêtre vient à la maison du défunt, soit celui-ci se trouve à l’église.

La distribution des biens

Dans les deux cas, le prêtre dit une prière pour la distribution des vêtements et des objets ayant appartenu au défunt. En fait il s’agit de vêtements appartenant à un vivant invisible, membre de la communauté. Le défunt vit dans l’Église et dans ses membres ; ceux-ci le montrent en portant ses vêtements. Nous sommes membres les uns des autres, par la foi, par la communion eucharistique, appartenance mutuelle due à la grâce du saint baptême en plus du lien du sang qui a sa valeur, quoique moindre que la fraternité charismatique.

Des cadeaux

Les frères et les amis reçoivent du défunt un dernier cadeau, expression de son amour et de la continuité du lien avec lui. Il en est de même pour le repas de funérailles, dernier repas, banquet d’adieu offert par celui ou celle qui se retire. L’offrande du repas comme des objets est également une aumône, expression de l’amour pour les pauvres, car tous sont invités. Les saints distribuent leurs biens et se présentent devant Dieu eux-mêmes comme des pauvres : ils sont riches de la foi, de leur espérance en Dieu et de l’amour du Christ pour le Père et pour le prochain. Beaucoup plus qu’un simple souvenir de la personne aimée, il s’agit d’un partage eucharistique : ce qui nous appartient nous vient de Dieu et nous le lui rendons en l’offrant aux autres. La prière dite par le prêtre pour la distribution des objets le montre : c’est la personne qui offre, mais elle offre avec la bénédiction du Christ dans l’Église. Le caractère ecclésial du partage transfigure le registre psychologique ou sentimental. Ces dons sont comme les sacrements de l’amour du défunt pour ses proches, ceux qui restent, et qui bientôt le rejoindront.

La grâce

Vêtements et objets variés ne sont des choses inertes et sans âme. Au contraire, ils sont chargés des énergies de la personne, de la grâce et de la foi qui l’habite, et de son amour. Dans la vie des saints, on voit que leurs disciples reçoivent leur vêtement, l’étole de leur père spirituel. On conserve des chrétiens à titre de reliques, non seulement leur corps, mais les objets leur ayant appartenu. La bénédiction portée par ces objets enrichit celui qui les reçoit. Et cette grâce revient également aux proches du défunt : elle les libère de la possessivité, elle les console, elle les enrichit. De même que le Christ, en montant auprès du Père a envoyé à ceux qui l’aiment le grand don de l’Esprit, toute proportion gardée, le défunt comble de dons ceux qu’il laisse orphelins ou veufs. Il les console par son amour et par les signes de sa présence. La gestion ecclésiale de la mort se fait toujours dans la dynamique de la Transfiguration et de la Résurrection. C’est une métamorphose et ainsi une victoire sur ce qui pourrait diviser, détruire, et, à la limite, anéantir. Mais le trépas n’est pas le néant. En entrant dans la mort, le Seigneur ne s’est pas anéanti ! Il s’est dépouillé de tout bien et de toute gloire sachant que son Père le sauverait et le glorifierait. De même, le chrétien, en mourant, sait qu’il ressuscitera au dernier Jour et que son Père le glorifiera.

>  Continuer la lecture : voir la prière pour le partage des vêtements d’un défunt