« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Pourquoi bénir des soldats ?

Tu ne tueras point

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« Ne tues pas ! » – 

Les 10 Paroles ou Commandements de Dieu n’ont pas été abolis. La guerre, parce qu’elle revient à tuer des gens, est un péché. « Purifie-moi des sangs versés », dit le psaume 50. La guerre a une place importante dans les livres historiques de la Bible et dans les psaumes. Mais Dieu le Verbe s’est fait homme et Il nous invite à aller dans la profondeur des paroles ou commandements qu’Il a donnés à Moïse. Seul le saint Évangile trône sur l’autel de nos églises. La disqualification du meurtre s’accomplit dans le sacrifice de soi. De grands saints comme Boris et Gleb ont préféré être tués que tuer. Saint Martin a considéré le port des armes incompatibles avec l’état de baptisé. Le Christ Lui-même, notre Maître en tout, a refusé de faire la guerre à ses ennemis et Il a préféré donner sa vie pour eux (Mat 26, 53).

Le moindre mal

Dans l’Empire romain, être soldat était un métier rétribué. Des soldats viennent trouver le Précurseur. Ils se posaient la question de la compatibilité de leur profession avec le Royaume de Dieu : « Des soldats lui demandèrent : ‘Et nous ? Que faut-il faire [pour être sauvé]?’ Il leur dit : ‘Ne faites ni violence ni tort à personne, et contentez-vous de votre solde » (Luc 3, 14). Le Précurseur fait preuve de discernement en ne demandant pas aux soldats d’abandonner leur métier. Cela ne peut pourtant pas être interprété comme une justification de la guerre, encore moins des abus commis à l’égard de la population civile. Dans le passé et à notre époque, les chrétiens n’ont pas toujours bien compris le message évangélique et l’incompatibilité de la guerre de conquête avec le saint Sacrifice non sanglant.

Défendre sa patrie

Quoiqu’il n’y ait ni guerre juste ni guerre sainte, il se produit souvent que des soldats soient bénis par les prêtres. Cette bénédiction, sans revenir à une justification de la guerre, est la grâce apportée à des personnes qui s’engagent à donner leur vie pour les autres, quand leur pays est menacé. Elle est un pardon accordé à l’avance pour le meurtre que ces hommes peuvent être amenés à commettre. Du reste, l’Église prie toujours pour ceux qui sont morts en défendant leur patrie. D’immenses cimetières accueillent ceux qui ont ainsi pour les autres sacrifié leur jeunesse. Et il y a des hommes qui ont fait pénitence toute leur vie pour avoir, dans le cadre d’une guerre défensive, tué un ennemi. Certains ont, comme saint Martin, comme le métropolite Antoine, refusé de porter les armes, tout en risquant leur vie à soigner les blessés. Pensons à l’admirable film « Tu ne tueras pas ! »

(a.p. Marc-Antoine)
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