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Pouvons-nous mentir par égard pour autrui ?

Mentir-Verite

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Le mensonge est un péché – 

Nous sommes confrontés à deux péchés, deux actes qui nous séparent de l’amour du Christ : tromper et blesser. Le mensonge édifie un mur, léger ou très grave, entre autrui et nous. Et il nous sépare au même moment de notre Seigneur et Maître, qui est le dieu de la vérité et de l’amour. Mentir à un frère nous met en contradiction avec le Christ. L’Esprit saint l’enseigne : « dites-vous la vérité l’un à l’autre » (Zac. 8, 16) ; « vous voilà débarrassés du mensonge : que chacun dise la vérité à son prochain » (Eph. 4, 25). Nous savons que vivre dans la vérité est très exigeant ; nous ne sommes pas toujours sûrs d’en avoir le courage. En particulier, aider nos enfants à ne jamais mentir est un grand service à leur rendre.

L’amour dit la vérité

Selon un proverbe, « toute vérité n’est pas bonne à dire ». Ce n’est pas là la pensée divine. Il est nuisible à l’homme intérieur de mentir : des divisions intérieures en naissent, et notre sens du réel se dégrade. Toutefois, dire la vérité s’apprend, avant tout en cultivant l’amour du prochain. Lui dire la vérité est un service que nous lui rendons, et non une offense. Nous lui « devons la vérité », suivant un lieu-commun. Toutefois, disons la vérité, non par devoir, mais par amour pour autrui. Et si l’amour nous guide, nous chercherons également le moment opportun pour dire la vérité. Le Christ nous montre que la déclaration de la vérité est proportionnée à l’amour dont on est porteur. Il a dit la vérité à ceux pour lesquels Il se préparait à donner sa vie sur la Croix. La vérité ne peut être conduite et reçue que dans l’amour.

Pas de Salut dans le frère

Un adage des saints Pères le dit : nous ne pouvons être sauvés sans notre frère. Si j’ai blessé un frère, si je l’ai attristé, je ne peux pas pousser la porte du Royaume. Mais si je lui mens, je le trompe : comment serai-je sauvé ? Je fais autant de mal à mon frère en le trompant de façon indolore qu’en le blessant pas une vérité prématurée ou inopportune. Ce n’est donc pas par lâcheté que nous reporterons à plus tard une déclaration de vérité. C’est par respect pour ce frère ; c’est par conscience de n’avoir pas suffisamment d’amour pour connaître les voies qui me rendent digne de  ce frère pour lui parler en vérité. Un péché est de mentir ; un deuxième péché est d’attrister le prochain. L’indispensable vérité s’administre avec délicatesse, avec patience, avec respect, avec tendresse, avec amour. De la sorte, ce frère, ce prochain, à qui nous aurons offert une vérité peut-être douloureuse à entendre, nous remerciera parce qu’il aura reconnu dans cette vérité l’amour que nous lui portons.

(a.p. Marc-Antoine)