« Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                    « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »              « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                   « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! »                  « Gloire à ta miséricorde infinie, Seigneur, gloire à toi ! » 

Que faire, lorsqu’on est détesté sans raison ?   

CHRIST 2007-2

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Le mystère du Christ – 

Le psaume 68 traite cette question: « ils sont plus nombreux que les cheveux de ma tête, ceux qui me haïssent sans cause. Ils ont pris des forces, mes ennemis, eux qui me persécutent injustement » (v. 5) Si nous lisons jusqu’au bout, nous comprenons pourquoi ce poème se rapporte au Christ, l’Innocent par excellence, persécuté par ses ennemis. C’est tout le thème de la Semaine sainte et particulièrement du grand Vendredi. Si nous sommes détestés injustement, le plus urgent est de nous tourner vers Jésus Christ et de prendre exemple sur lui.

Nous ne sommes pas innocents

Une différence existe toutefois : nous ne sommes pas aussi innocents que notre Dieu et Sauveur. Sans que nous le voulions ou le sachions, nous avons peut-être commis des fautes qui expliquent la haine que telle personne a contre nous. L’attitude juste semble ici être celle du repentir. Nous répondrons à la haine de cette personne en confessant que nous sommes pécheurs, consciemment ou non. Cette attitude humble a l’avantage de ne pas tourner à l’accusation de ceux qui nous persécutent, de ne pas nous justifier ou nous poser en victime.

La Résurrection

L’exemple du Messie persécuté est à suivre parce qu’il conduit à la victoire sur la mort et à la glorification. Notre Maître nous a appris à bénir nos ennemis, c’est-à-dire à dire du bien d’eux, au lieu d’en dire du mal; Il nous a appris à plaider pour eux plutôt que de les accuser; et Il nous a appris à les aimer et à leur faire tout le bien possible. C’est ici la grande victoire : celle de l’amour sur la haine ; celle de la vie sur la mort; une véritable expérience de la Résurrection. Et le Père céleste nous glorifiera à sa droite comme ses fils bien aimés. A quoi le saurons-nous? – à la paix et à la douceur qui viendront dans notre cœur. En effet, l’Esprit du Père descend sur ceux qui, comme son Fils, rendent à leurs ennemis le bien pour le mal.

Le Royaume

Celui ou celle qui pratique cette attitude divine contribue à l’établissement du Royaume dès cette vie et, bien entendu, dans celle qui vient. Le Sauveur a fondé son Royaume, ou son Règne, celui dont nous demandons au Père la venue, sur l’amour des ennemis. La Pâque du Verbe et Dieu fait homme n’est peut-être pas autre que l’instauration du mode de vie divin, selon lequel l’amour est vainqueur, ce Royaume qui « n’est pas de ce monde ».

Bénir les méchants

Dans la pratique, cela se manifestera pour nous par la prière active pour ceux qui nous haïssent, par la recherche de tous les moyens de leur faire du bien, de dire du bien et de penser du bien d’eux. Peut-être continueront-ils à nous détester : c’est également leur liberté; tout ne dépend pas de nous; croyons à la force de la bénédiction. Peut-être nous haïront-ils davantage. Nous souffrirons, non pour nous-mêmes, mais pour eux : ils sont plus malheureux que nous!

Se repentir pour les ennemis

Nous ferons pénitence, pensant que c’est à cause de nous qu’ils font cette chute terrible. Comment supporter que quelqu’un soit en enfer à cause de moi ? Au fond, sur la Croix, l’Innocent faisait pénitence pour ceux qui, à cause de lui, tombaient dans le péché et s’éloignaient indéfiniment de son amour. Nous ne pouvons pas exclure que le Christ ait fait pénitence pour Judas.

(a.p. Marc-Antoine)